
La Fondation pour la Biodiversité et les Aires Protégées de Madagascar ou FAPBM renouvelle son engagement dans la conservation de la biodiversité et l’appui aux communautés pour cette année. Un financement de 10 453 858 118 d’ariary, soit 2 735 722 USD a ainsi été octroyé par la FAPBM au bénéfice du système des aires protégées de Madagascar. Un financement qui entend «assurer les charges récurrentes de fonctionnement, les activités de développement local et de conservation de 35 aires protégées» du pays. Mais aussi qui vise à «faire face aux situations d’urgence qui menacent les biodiversités et la conservation (à travers le fonds d’intervention spéciale)». La subvention octroyée par la FAPBM a également pour objectif de «renforcer la capacité de nouvelles aires protégées, de financer un programme de compensation mais également à financer l’extension des aires protégées marines via le projet MPA-GEF 6».
Difficiles. L’année 2020 a été particulièrement difficile pour le système des aires protégées de Madagascar. En effet, les restrictions sanitaires durant la pandémie ont eu des impacts néfastes sur le tourisme qui constitue l’une des principales sources de revenus des aires protégées. Outre les impacts financiers, les aires protégées du pays ont également souffert des pressions anthropiques liées à la crise de la Covid-19. Les activités illégales comme le charbonnage et les défrichements sauvages ont augmenté durant l’année 2020. Les fours à charbon illégaux recensés sont passés de 53 à 123 de décembre 2019 au mois de mai 2020 dans l’aire protégée de Bongolava. Soit une hausse de plus de 100 %. Pareille pour Ambanja, 200 hectares de mangroves ont été défrichés au mois de mai de la même année.
José Belalahy