Mettre en place un syndicat pour les taxis-ville, c’est ce qui a été décidé à l’issue des rencontres entre les représentants de l’Union des Taxis-ville d’Antananarivo (UTVA), les différents responsables au niveau de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) et ceux de la Police Nationale en charge de la circulation. Le but était, selon les explications, de trouver des solutions permanentes aux problèmes quotidiens des taxis-ville. La proposition a été apportée devant l’assemblée générale des taximen, samedi dernier, au Falda Antanimena. «Tous ceux avec qui nous avons parlé ont évoqué la nécessité de créer notre propre syndicat, la seule condition afin que nos éventuelles revendications puissent être considérées comme légales», indique Fidèle Ramiandrisoa, porte-parole des chauffeurs de taxi pendant les rencontres avec les autorités. Comme revendications, vu que cette catégorie de transporteurs en commun est confrontée tous les jours à de nombreux problèmes, notamment le manque de parking, la prolifération des taxis clandestins et des rabatteurs… mais surtout, à la hausse sans arrêt du prix du carburant, ces derniers entendent demander des mesures d’accompagnement de la part de l’Etat, une fois le syndicat mis sur pied. Dans la même occasion, il a été évoqué que ce futur bureau permanent des taxis-ville s’occupera également des règlements intérieurs pouvant aider à gérer les comportements dignes d’un vrai taximan en activité. La date de la mise en place dudit syndicat n’est cependant pas encore déterminée. A noter que le nombre exact des taxis-ville dans la capitale n’est pas connu, sauf peut-être après la création de ce syndicat.
Arnaud R.
