
L’initiative de tracer les taxis-be par GPS voudrait asseoir un meilleur contrôle de la circulation mais surtout, des cahiers des charges des coopératives desservant les zones urbaines.
Plus de 600 taxis-be regroupés au sein de l’UCTU (Union des Coopératives de Transport Urbain) ont été dotés de GPS depuis la signature de convention de partenariat entre la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), la société TAG-IP et la Cnaps (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale). Une initiative qui vise à «tracer facilement les véhicules et savoir s’ils respectent ou non leurs cahiers des charges», d’après les explications de Vigor Bemana Rafenoarison, directeur des transports et de la mobilité urbaine auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo lors d’une conférence de presse hier. Un traçage qui pourrait se faire grâce à un centre opérationnel sis auprès de la CUA si l’on se réfère toujours aux explications du directeur des transports et de la mobilité urbaine auprès de la CUA. Par ailleurs, l’initiative d’équiper les taxi-be de la capitale de GPS entendrait également en finir avec les diverses plaintes des usagers quant au non-respect des cahiers des charges par les transporteurs.
Défi. L’entretien avec Vigor Bemana Rafenoarison, directeur des transports et de la mobilité urbaine auprès de la CUA a également permis de savoir que la collaboration entre la CUA viserait à doter les 4 000 taxis-be regroupés au sein de l’UCTU d’ici la fin de la convention de partenariat. Aussi, le responsable a noté que les véhicules de transport urbain regroupés dans l’association FMA ou Fitaterana Mendrika eto Antananarivo ont été équipés de GPS depuis près de deux ans. Il conviendrait également de noter que la CUA projette de «fusionner les plateformes de gestion des données recueillies via les puces de géolocalisation installées sur les véhicules de la coopérative UCTU et ceux de l’association de transporteurs FMA». Cela permettrait à la commune de mieux gérer et contrôler la mobilité et le transport urbains à Antananarivo.
José Belalahy