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samedi, juin 7, 2025
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Revendications des paramédicaux : Le bafouement de la liberté syndicale pointé du doigt

Les forces de l’ordre ont quadrillé les lieux très tôt dans la matinée. (PHOTO PRINCY)

La grogne monte chez les syndicalistes. Le syndicat des infirmiers et des sages-femmes de Madagascar (SISFM) avait prévu de rencontrer la presse dans l’enceinte du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA) samedi dernier à 9 heures mais elle n’a pas pu avoir lieu. Très tôt dans la matinée, un camion et deux 4X4 pick-up des forces de l’ordre ont été aperçus dans les parages et cet établissement hospitalier a été également quadrillé par leurs éléments. Malgré cette démonstration de force, les membres du SISFM présents sur place ont tout de même tenté de rentrer mais leurs efforts ont été vains. Les responsables devant le portail du CHU JRA ont également empêché les journalistes d’y entrer à condition de présenter une autorisation du directeur de cet établissement mais après une négociation, le problème a été vite résolu. « Ce n’est pas du tout une manifestation que nous avons voulu faire mais un compte-rendu de notre rencontre avec le ministre de la Santé. Il est tout à fait de notre droit de faire ce compte-rendu dans l’enceinte de cet hôpital qui, rappelons-le, c’est aussi notre lieu de travail », s’indigne Jerisoa Ralibera , président du SISFM

Les réactions n’ont pas tardé à affluer sur les réseaux sociaux après cet « incident » . Le président du syndicat des médecins fonctionnaires, Abel Ranaivoson, a condamné la violation de la liberté syndicale ainsi que l’intimidation des syndicats par les forces de l’ordre. La coalition « randrana sendikaly » a aussi exprimé son indignation face à cette situation. Tout en sachant que Jerisoa Ralibera n’a pas pu rejoindre ses collègues au CHU JRA à ce moment-là car il a été auditionné à la brigade de la gendarmerie de Sabotsy Namehana. « J’ai sollicité mes collègues à se rendre au CHU JRA pour entendre ce compte-rendu. Mais juste après cette publication sur facebook, vers 7 heures, quatre éléments armés m’ont invité à les suivre pour une enquête concernant un accident matériel à Analakely en prétendant que j’étais en délit de fuite » , se désole-t-il.

Narindra Rakotobe

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