La barre en matière d’indice de perception de corruption est fixée à 54/100 par le nouveau DG de Bianco, Jean-Claude Andriamifidy. Un pari que toutes les branches de Bianco tentent d’atteindre par tous les moyens disponibles en leur possession. Rappelons que cet IPC était 33 avant la Transition et 28 à la fin. Selon Jocelyn Romain Andriamasy, directeur et leader de mise en œuvre de Bianco à Toliara, 51 % des objectifs du premier semestre sont atteints. Ce qui sous-entend que la branche territoriale est dans les normes de son travail routinier qui consisterait à asseoir une bonne gouvernance et renflouer les caisses de l’Etat par la lutte contre la corruption.
Action. Sur150doléances reçues à la branche territoriale de Toliara, 88 ont été retenues par le comité spécial comme entachées de corruption et 58 seulement seraient investigables. Aussi pour ce premier semestre, 36 dossiers ont été remis au tribunal, comme le veut la procédure. Sur 24 prévenus, 4 seulement ont été placés en MD. Le reste provisoirement libéré. Le directeur reconnaît, cependant, l’échec des actions menées par le Bianco qui fête discrètement ses 10 ans. Le Bianco n’arrive pas à juguler le fléau, faute de synchronisation des actions mises en œuvre. En effet le travail du Bianco s’arrête à la porte du tribunal. Aussi fait-il appel à la collaboration de l’administration judiciaire et des forces vives de la nation, ainsi que les sociétés civiles pour prêter main-forte en vue de l’objectif commun, soit 54 sur 100. En effet selon l’adage « quand on veut atteindre le sommet de la montagne mieux vaut viser la lune ».
Adriana RAZA