Face à la situation qui prévaut dans le pays, l’opérateur économique Lercia a son mot à dire. D’entrée de jeu, il se pose des tas de questions : Est-ce que les descentes dans la rue de samedi s’avèrent nécessaires ? Est-ce vraiment la solution ? Si les dirigeants actuels quittent le pouvoir, la situation va-t-elle s’aplanir ? Cet opérateur économique estime ainsi que ce n’est pas le moment de fomenter des troubles. Il pense notamment que le dialogue devrait s’instaurer entre les deux parties car c’est le seul moyen de sortir le pays de sa situation actuelle et ce n’est pas le moment de s’affronter. Sur un autre sujet, Lercia juge que « le problème chez nous c’est notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur, ce qui entraîne la paupérisation de la population». Et d’ajouter que « peu importe qui dirige le pays, si la dévaluation de la monnaie nationale continue, c’est le chaos qui y régnera.» Pour Lercia, la solution est d’arrêter le recours aux aides étrangères. Pour cet opérateur économique les priorités se présentent comme suit: rendre les frais de scolarité et les soins médicaux gratuits, ce qui suppose notamment une subvention de la part de l’Etat, a-t-il indiqué. Il avance aussi comme solution un plafonnement à trois millions d’ariary pour le carburant destiné aux ministres tout en soulignant au passage que les recettes fiscales devraient être revues à la hausse.
Dominique R.