Suite à une opération de la gendarmerie, trois hommes ont été emprisonnés pour viol suivi d’homicide sur une fille de 14 ans à Fénérive-Est. Les faits, une fillette de 14 ans a été portée disparue le 5 février dernier. La famille de la victime a prévenu les forces de l’ordre en vue de retrouver l’enfant. La brigade de la gendarmerie de Fénérive-Est, en collaboration avec la section de recherches criminelle d’Analanjirofo, a ouvert une enquête et entamé une procédure de recherche. Trois jours après l’ouverture de l’enquête, le corps sans vie de la victime a été découvert.
Les agresseurs avaient tenté de dissimuler le corps de la victime dans une forêt près du fokontany Andreba, dans la commune Ambodimanga district de Fénérive-Est. Le corps de la fillette était déjà en décomposition. D’après le constat d’un médecin légiste, la victime a subi une agression sexuelle avant d’être tuée. L’enquête des forces de l’ordre a continué et a creusé toutes les pistes qui pourraient les amener aux agresseurs. Une information venant de la famille a soutiré le nom d’un suspect. Les investigations des gendarmes ont permis l’arrestation d’un homme suspecté d’avoir violé et tué la fillette. Il a reconnu les faits au moment de l’enquête et a révélé les noms de ses complices. Le 13 février, les deux autres agresseurs ont été arrêtés. Les officiers ont aussi découvert pendant leur investigation que les coupables du viol et de l’homicide de la jeune fille avaient déjà été condamnés pour une série de crimes. Ce sont des détenus dans la prison de Fénérive-Est mais ont bénéficié d’un droit de sortie tous les vendredis. Après le défèrement de l’affaire au parquet, les trois hommes ont été de nouveau placés en prison. Les habitants de la localité déplorent la situation et ne comprennent pas la libération de ces individus dangereux tous les vendredis. Cette pratique menace la paix sociale et la sécurité des habitants, ce fait en montre la preuve. La justice ne peut garantir selon eux que ces criminels ne peuvent plus faire de mal à personne. La population demande aux autorités compétentes de prendre des mesures.
Yv Sam