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samedi, juin 14, 2025
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Anosipatrana : La chaîne MBS risque l’expulsion

Le sort du dossier MBS est aux mains de la justice.

La commune urbaine d’Antananarivo a saisi la justice pour mettre un terme au bail conclu avec la chaîne MBS concernant l’exploitation du domaine à Anosipatrana.

La municipalité veut rompre le contrat avec la chaîne Malagasy Broadcasting Sytem (MBS) dans le cadre de l’exploitation de la propriété à Anosipatrana. Elle a déjà voulu que la chaîne audiovisuelle de l’ancien président Marc Ravalomanana quitte les lieux depuis le mois de juillet de l’année dernière. Une lettre de préavis, qui a expiré en janvier dernier,  a sommé la chaîne de partir dans un délai de six mois. Mais jusqu’à présent, aucun mouvement n’est observé du côté de MBS à Anosipatrana pour indiquer un éventuel  déménagement.

Conflit. La commune urbaine d’Antananarivo, quant à elle, est déterminée dans sa démarche. Et cette fois-ci, la municipalité compte rompre définitivement le contrat de bail qu’elle a passé avec la chaîne MBS. Elle a, en effet, saisi récemment la justice pour trancher sur ce dossier qui met en conflit l’actuel maire Naina Andriantsitohaina et son prédécesseur. Le contrat de bail passé en 2000 entre la commune urbaine et la MBS durera 50 ans, mais les 29 prochaines années restantes semblent être de trop pour la commune.

Fermeture. Cette résiliation, le maire de la capitale l’a déjà annoncée en août dernier. Naina Andriantsitohaina a soutenu qu’« on peut résilier un contrat de bail ». Parce que, selon ce dernier, «la commune veut sa propriété et qu’il n’y ait point de dessous politique » dans cette affaire. D’ailleurs, selon toujours ce dernier, il n’y a aucune idée quant à la fermeture du MBS » même si la chaîne « n’est pas un bon payeur concernant ses loyers », a-t-il annoncé à la presse. « D’abord le montant des loyers est insignifiant vu que cela ne représente que 2 millions d’ariary par an pour un terrain qui est d’une superficie de 2500m2 », a-t-il soutenu. Le maire a estimé que sur ces 20 ans d’occupation de terrain, la chaîne aurait dû payer 40 millions d’ariary.  Pourtant, ce n’est pas le cas, car elle ne s’est acquittée que de 8 millions d’ariary.

Bras de fer. La chaîne risque l’expulsion face à la détermination de la commune urbaine d’Antananarivo. Et depuis le début de cette affaire, la société audiovisuelle a engagé un bras de fer, qu’elle risque de perdre, avec la mairie d’Antananarivo. Mais la chaîne ne se laisse pas faire. Elle a décidé de riposter face aux actions engagées par la municipalité. En août 2020, la défense de la chaîne de Marc Ravalomanana a soutenu que « la décision du maire de la commune urbaine d’Antananarivo n’a pas eu l’aval du conseil municipal » selon l’avocat Eloi Ratefimahefamijoro. Marc Ravalomanana, quant à lui, a déjà vilipendé le maire concernant cette affaire. Mais, face à lui, Naina Andriantsitohaina ne se laisse pas impressionner par la virulence des propos du leader de l’opposition.

Rija R.

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