Le jeune raquette malgache fait toujours parler de lui en France. Jean Jacques Rakotohasy alias Zakakely ne cesse de gravir les échelons de la petite balle jaune française. Après ses beaux-jours au pays, il s’est envolé pour la France pour poursuivre ses études et chercher de nouvel horizon tennistique. Inscrit à la Faculté des Sports de Poitiers, il a obtenu sa licence et a continué jusqu’en Master II en management du sport avant de suivre un master de management et d’administration des entreprises à l’IAE (Institut d’administration des entreprises) de Poitiers. De par son talent et sa capacité, il est devenu le manager du Stade Poitevin Tennis. Il a remporté avec l’équipe de la faculté de Poitiers un titre de champion de France universitaire de double en 2018. Au sein de l’équipe nationale, il est le numéro un.
Eliminé. Il rejoint par la suite le Stade Poitevin Tennis et fait partie du bureau de codirecteur de l’Open masculin 86 et en même temps joueur sur le terrain. Sans passer par les éliminatoires, vu son résultat en 2019, il a directement intégré le tableau final du tournoi programmé du 14 au 21 mars. Hier, opposé à l’Allemand Marvin Moeller, classé 614 mondial, Zakakely s’est incliné en deux sets, 6-2 et 6-1. « Je dois passer un tour pour défendre les points. On entre toujours sur un court pour gagner. Mais, au regard du contexte, cela risque d’être compliqué », a-t-il déclaré à la rédaction de la nouvelle rubrique avant même le début des hostilités. Jean Jacques, salarié du club s’entraîne tous les après-midi pour la préparation du tournoi aux côtés des jeunes du Stade Poitevin Tennis. Sa double casquette de codirecteur de l’Open masculin 86 en charge du sportif et de joueur lui prend en effet pas mal de temps.
Manque de tournoi. Classé 1662e joueur mondial au classement ATP, Jean Jacques a fait sensation en 2019. Bénéficiant d’une “ wild-card ” pour participer au tournoi, il a battu l’Allemand Mats Rosenkranz (6-4, 7-5) avant de chuter contre l’Ukrainien Danylo Kalenichenko après trois sets (4-6, 6-4, 1-6). Cette victoire lui a permis de glaner des points ATP. Avec la pandémie de Covid-19, les compétitions se font rares. Il a participé à un tournoi en octobre à Bressuire. « Il n’y a plus de tournois en France à cause de la pandémie. Au contraire, les étrangers peuvent jouer. J’essaie de me préparer au mieux. Le Creps de Poitiers m’aide aussi avec des séances face à certains de ses pensionnaires », a-t-il continué.
Recueilli par T.H