
Le contrôle des transports en commun sera davantage renforcé pour briser la chaîne de transmission de la Covid-19. Le Conseil des ministres du mercredi a d’ailleurs réitéré l’importance du respect des mesures sanitaires compte tenu du contexte actuel dans le pays. Cependant, ces mesures ne sont toujours pas respectées, contraignant le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM) à passer aux sanctions. Du 15 janvier au 12 mars, 168 taxis-brousse et taxis-be ont été sanctionnés dont 160 placés en fourrière soit 95% d’entre eux. Mais dans son communiqué, le MTTM a indiqué que ces chiffres ont connu une augmentation depuis quelques semaines.
Parmi les mesures qui n’ont pas été respectées, il y a entre autres la non-désinfection des véhicules qui concerne 27,38% d’entre eux, le racolage des voyageurs qui touche 22,38% ou encore le non-respect du nombre limité des voyageurs dont 20,83% sont concernés. L’Agence des transports terrestres (ATT) a aussi souligné que l’interdiction des « strapontins » ou encore le port de masques pour les usagers ainsi que les chauffeurs et les receveurs sont toujours de rigueur. Des tunnels désinfectants ont aussi été mis en place au niveau des gares routières avec des dispositifs de lavage des mains avec du savon. Le remplissage du « manifold » est toujours exigé pour la traçabilité des passagers dont les données y afférentes sont déjà numérisées.
Narindra Rakotobe