Cette défaite des Barea face à l’Ethiopie nous ramène à la période la plus sombre de notre football. Elle est tout à fait logique et il ne faut pas accabler nos joueurs qui ont fait le maximum. C’est la loi du sport qui a été respectée. Il y a eu trop d’impondérables qui sont entrés en ligne de compte et il est nécessaire d’essayer d’oublier cette déconvenue. Il faut penser à la dernière rencontre face au Niger à Toamasina. Il reste une semaine pour se forger un moral de vainqueur et construire une victoire qui est à notre portée.
Une défaite tout à fait logique
Tous les supporters des Barea voulaient y croire, mais les événements ont douché leur enthousiasme. Les difficultés qui se sont accumulées depuis une dizaine de jours ont handicapé notre équipe nationale. L’incertitude sur la venue ou non de nombreux joueurs a pesé sur le moral de tout le monde. Malgré le fait que la plupart d’entre eux sont arrivés en Ethiopie, il n’y a pas eu cette synergie qui a fait la force de cet ensemble harmonieux. Ils ne se sont retrouvés tous ensemble qu’un ou deux jours avant le match, ils ont tous subi la fatigue du voyage. Ils ne se sont certainement pas adaptés à l’altitude. Face à des Ethiopiens talentueux et évoluant dans des conditions optimales pour eux, cela n’a pas pardonné. On imagine le casse-tête du coach Nicolas Dupuis qui a tenté de booster le moral de ses gars. Ces derniers n’ont rien pu faire dans le contexte où ils ont évolué. Il faut maintenant oublier cette défaite et se remettre au travail. Il ne faut pas faire de calcul. Il est nécessaire de chercher au plus profond de soi cette rage de vaincre qui a permis de briller en Egypte et durant les matches précédents. Il y a encore une chance d’être qualifié. Tout le monde va certainement être à l’unisson pour remonter la pente. C’est plus que jamais le moment de dire : « Alefa Barea ! »
Patrice RABE