Le membre de la diaspora Eddy Ramanirabahoaka a émis son opinion concernant les affaires nationales. Il estime ainsi qu’une femme à la présidence de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) de Madagascar serait la bonne solution. Ce sera une grande première pour cette institution et représentera l’établissement de l’équilibre des genres au sein des chefs d’institutions existantes, a-t-il martelé.
Si cette suggestion se concrétise, cette présidente de la HCC se rangera aux côtés de la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa, illustrant ainsi l’équilibre des genres, a fait remarquer Eddy Ramanirabahoaka. Et lui d’ajouter que les femmes conscientes de leurs capacités et du potentiel qu’elles représentent, sont plus que jamais déterminées à peser de leurs poids dans la société. A titre d’exemple, Samia Suluhu Hassan devrait devenir la seule femme actuellement Chef d’Etat en Afrique. Elle est la première femme présidente de la République de Tanzanie, après le décès du président John Pombe Magufuli le 17 mars 2021, suite à des complications cardiaques. La présidente de la République d’Ethiopie Sahle-Work Zewde joue un rôle essentiellement cérémonial.
Renforcement de la démocratie. Les femmes détiennent les clés du progrès à Madagascar. Ce sont elles qui produisent et c’est leur travail qui est le socle de la croissance économique et du développement et le renforcement de la démocratie. La Grande île se classe actuellement au 9e rang en Afrique pour la promotion de la démocratie. Mais ce membre de la diaspora se demande « l’avenir de Madagascar appartient-il à la démocratie ? ». Est-ce que tout cela veut alors dire que c’est uniquement dans la démocratie, en l’occurrence à l’occidentale, que règnent la paix, le bien-être et la liberté ? On ne peut pas répondre si facilement à cette question, a-t-il souligné. Et lui de conclure de la nécessité de la révision de la Constitution de Madagascar, notamment sur le mandat du président de la République de revenir aux 7 ans renouvelables, une seule fois au lieu de 5 ans, afin de bien mener à terme le plan de développement.
Recueillis par Dominique R.