Le pic de la deuxième vague de l’épidémie est loin d’être atteint. Nous allons donc encore voir la progression des contaminations. C’est ce qui fait dire à nos épidémiologistes que nous sommes en train de manger notre pain noir. Les personnes se faisant soigner actuellement n’appartiennent pas toutes à la catégorie des inconscients, mais une partie d’entre elles, pourtant respectueuses des règles à suivre, se retrouvent porteuses d’un virus contracté auprès de cas contact. La virulence du nouveau variant fait le reste et envoie ces centaines de malheureux dans les centres de santé et dans les hôpitaux. Aujourd’hui, la panique a gagné toutes les familles qui essaient, tant bien que mal, de se protéger. Ne peut être pris en charge efficacement qui veut car les traitements sont coûteux et nécessitent d’avoir des moyens financiers suffisants.
La nécessité d’une réaction vigoureuse du pouvoir
Cette épidémie ne laissera indemne que très peu de monde si la progression de la contamination se poursuit à ce rythme. Les précautions à prendre doivent être encore plus importantes car la force du variant est décuplée et il arrive à toucher tous ceux qui baissent leur garde. Les symptômes sont plus graves que ceux du virus originel. Le protocole sanitaire appliqué est plus rigoureux, le traitement faisant appel à de nouveaux médicaments. La litanie des décès s’égrène tous les jours au grand désarroi du public. On ne peut pas parler de fatalité car on sait qu’une grande part de responsabilité incombe à certains inconscients. Ceux qui ont été guéris sont les premiers à réclamer un durcissement des mesures à appliquer. Les témoignages de certains d’entre eux sur les réseaux sociaux sont éloquents à plus d’un titre. Un collègue ne mâche pas ses mots et veut que les contrevenants, notamment ceux se promenant sans masque, soient punis avec une extrême sévérité. La balle est maintenant dans le camp du pouvoir. Ce dernier ne doit pas laisser les choses en l’état.
Patrice RABE