
L’ambassadeur malgache en Chine, Jean Louis Robinson, a présenté, hier, ses lettres de créance au président Chinois Xi Jinping. Cette entrevue était l’occasion de partager sur l’expérience chinoise en matière de gestion de crise sanitaire. Actuellement, la Chine entame déjà son ère post-pandémie, essentiellement sur le plan de la relance économique. Alors que dans d’autres pays, notamment à Madagascar, tout le monde focalise ses efforts pour lutter contre le virus, découvert en décembre 2019 à Wuhan, capitale de la province chinoise du Hubei, où les premiers cas de contamination au coronavirus ont été détectés. La Chine, elle, s’est déjà lancée sur la reprise de son économie. Autant dire que l’expérience de l’Empire du milieu intéresse la diplomatie étrangère, notamment malgache. En effet, l’ambassadeur malgache a abordé les grandes lignes de la stratégie chinoise de riposte contre la pandémie, a-t-on su. La Chine, qui a déjà développé son propre vaccin, exporte déjà des doses issues du laboratoire Sinopharm dans différents pays africains comme le Sénégal, la Sierra Leone, le Maroc ou les Seychelles. A Madagascar, le gouvernement, qui vient d’officialiser la semaine dernière l’inscription à l’initiative Covax, et a annoncé le choix entre deux vaccins, sans pour autant dévoiler le nom du laboratoire. Mais il serait possible que nous soyons dans une perspective de coopération sanitaire avec Pékin, qui a su démontrer, une fois de plus, aux yeux du monde entier son savoir-faire et son efficacité, en matière de lutte contre la pandémie.
Rija R.