
Tout feu, tout flamme ! C’est le parcours des boulistes du BIC Ambohimahasoa qui alignent les victoires dont la dernière est le National de Barcares. Une finale expéditive qui place désormais Luc et sa bande parmi les meilleures formations de l’heure.
Le National Barcares de mardi et mercerdi a permis aux boulistes d’Ambohimahasoa de confirmer leur statut de grandissime favori.
Victoire décisive. Cette fois-ci, Luc, Jean et Rachre ont laissé l’assistance sans voix en enlevant la finale de Barcares sur le score éloquent de 13 à 0. Une issue quelque peu prévisible lorsqu’on sait que les trois hommes ont battu en quarts de finale l’équipe de Thierry Grandet, le champion du monde de 2010 à Izmir qui a battu en finale l’équipe de Dolys avec Bema et Tiana.
Mais contrairement à Izmir, Madagascar n’a pas tremblé pour arracher une victore décisive. Enfin presque car il a encore fallu sortir l’artillerie lourde pour voir Rachre gagner par 13 à 12.
Une finale avant la lettre comme le préssentait le public. Un public qui a dû tirer son chapeau devant le savoir-faire d’Ambohimahasoa. Et même de Madagascar car au départ de ce National de Barcares, les cinq équipes se sont toutes qualifiées pour le second tour. Citons dans la foulée Jex, Paps et Lova ainsi que Tiana, Lava et Daddy. Mais il y avait aussi les deux tireurs Carlos et Radoko qui ont été associés à Bernard. Même Jafetra Colbb et Eric Dakar ont su tirer leur épingle du jeu avec l’Antsirabéen Régis.
Epouvantail. Bref, tout avait été pour le mieux pour le camp malgache qui fait de plus en plus figure d’épouvantail dans tous les concours sur le territoire français. Mais les Français de souche ne s’en formalisent pas car ils en tirent profit dans la mesure où le niveau est nettement relévé avec la participation des boulistes malgaches.
Comme ces derniers sont conciliants au moment de la remise des gains où il arrive que tous les quarts-finalistes se partagent la totalité des primes, ils ne trouvent rien à dire. Toujours est-il que les boulistes malgaches ne perdent pas au change. Mieux encore, ils parviennent encore à se faire un joli pactole durant cette « haute saison » allant de juillet à septembre. C’est-à-dire les trois mois de court séjour que leur autorise le Consulat de France.
Clément RABARY