Tous les commerces de produits de consommation courante ne sont pas autorisés à ouvrir pendant les week-ends de confinement total dans la région Analamanga.
Toutes les grandes et moyennes surfaces doivent être également fermées samedi et dimanche. Il s’agit notamment de Jumbo Score, de Shoprite, de Leader Price, de Shop Liantsoa, de SUPERMAKI et bien d’autres. L’Etat a pris cette décision afin de couper la chaîne de transmission du coronavirus dans la région Analamanga, qui est maintenant qualifiée d’épicentre de la pandémie de covid-19. En effet, on observe toujours une forte affluence de consommateurs qui font des emplettes dans ces supermachés surtout durant les weekends.
Horaire d’ouverture. Face à cette mesure restrictive qui s’applique dans la région Analamanga, une ruée des clients vers ces grandes et moyennes surfaces est ainsi à craindre ce jour alors que les gestes barrières y sont loin d’être respectés surtout la distanciation d’un mètre. En effet, la population tananarivienne est obligée de s’approvisionner en nourritures dont elle a besoin pour les deux jours de confinement total. Parlant des épiceries du quartier ou « tsenakely », elles sont autorisées à ouvrir leurs commerces afin de soutenir les couches de population qui vivent au jour le jour. En revanche, l’horaire d’ouverture de ces commerces est limité jusqu’à 13 heures. Seule, une personne par ménage peut également sortir pour faire les provisions, a-t-on indiqué. Des éléments de la force de l’ordre seront mobilisés samedi et dimanche pour veiller au respect de ces mesures restrictives dans le cadre de l’application du confinement total dans la région Analamanga.
Marchés hebdomadaires. Quant aux marchands au niveau des marchés d’Andravoahangy, de Mahamasina et de 67ha, ils ont fait la grogne hier puisqu’ils n’ont pas été autorisés à vendre leurs fruits et légumes, qui sont des produits périssables. Les marchés hebdomadaires sont fermés pour éviter la propagation du coronavirus dans la Capitale. De nombreux marchands se plaignent car ils ont entendu dire qu’ils ne peuvent pas faire leur commerce depuis mercredi jusqu’au vendredi. « Nous ne supporterons jamais quatre jours de confinement », déplorent-ils.
Navalona R.