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lundi, mai 26, 2025
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Herilaza Imbiki : « Il faut soutenir l’élan donné par le pouvoir central pour développer les régions »

Le vice-président du Sénat affirme que le capital humain au niveau des territoires doit bénéficier des formations pour soutenir le développement des collectivités.

L’Etat central a déjà déployé des moyens au profit des régions. Le président de la République a annoncé 5 milliards d’ariary de l’Etat pour renflouer les caisses des régions. Une déclaration qui a donné une bouffée d’air frais aux régions, qui fonctionnent presque à sec ces dernières décennies, afin de faire face aux défis de développement dans leur territoire. Elles ont également été dotées de nouveaux engins pour les appuyer dans les travaux d’infrastructures. Les lignes commencent à bouger, quoiqu’à petit pas, et des artères communales font peau neuve, même sans les habituels bitumes qui coûtent une fortune à la caisse régionale. Mais « les régions peuvent aller encore plus loin en ce qui concerne le développement si l’on soutient les efforts déjà déployés par l’Etat central, et si les moyens déjà disponibles au niveau des régions sont améliorés », a soutenu Herilaza Imbiki, vice-président du Sénat, qui venait de boucler, il y a deux semaines, une tournée dans les régions Atsinanana, Analanjirofo et Boeny.

Capacité. Il appartient au gouvernement de définir la politique globale, de fixer les objectifs, de donner le ton et il revient, après, aux régions de les mettre en œuvre et de suivre la cadence. Les conséquences de la pandémie sur l’économie régionale sont, tout de même, sans précédent. Le rebond actuel peut encore accroître l’incertitude. Mais le vice-président du Sénat reste optimiste sur l’avenir des régions, si celles-ci bénéficient de plus de soutien pour booster leur économie. Et dans ce cadre, selon Herilaza Imbiki, ces collectivités « devraient être davantage dotées en moyens, afin de soutenir l’élan déjà lancé par le gouvernement. Leur capacité pourrait ensuite être éventuellement renforcée par différentes formations au profit des ressources locales, notamment le capital humain ». « Et l’expérience acquise de la gestion de la crise sanitaire témoigne de l’efficacité de ce mécanisme », a-t-il ajouté. Car les régions se trouvent en première ligne dans la lutte contre la propagation du virus, et ce contexte sanitaire a demandé plus de réactivité et de dynamisme des autorités locales, afin de territorialiser les mesures sanitaires définies par le gouvernement.

Réalités. Le vice-président du Sénat fait partie de ceux qui se battent pour que les régions ne servent plus que de simple décor de scène, mais « de se constituer en véritable moteur de développement en mettant en évidence toutes leurs potentialités, qui sont énormes ». Dans cette optique, Herilaza Imbiki propose de tenir « une fois la crise sanitaire terminée, un conseil des ministres et des gouverneurs » au niveau des régions. « Ce sera une opportunité pour le pouvoir central d’échanger directement avec les responsables régionaux, de savoir, ainsi que de s’imprégner des réalités régionales », justifie-t-il. Il souligne, pourtant, que « le conseil des gouverneurs initié par le président de la République est déjà une avancé dans cette volonté de l’Etat central de donner beaucoup plus d’attention aux régions ».

Rija R.

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