
Ceux qui ont opté pour l’EPS, une matière facultative pour le BEPC, passeront deux épreuves pratiques obligatoires et une à l’oral qui est à titre de bonification. Le port du masque n’est pas obligatoire pour les courses de 600 mètres et 800 mètres.
Fin du suspens. Après les incertitudes autour des Épreuves Physiques et Sportives (EPS) au BEPC, le ministère de l’Education Nationale (MEN) a enfin rendu sa décision finale concernant les nouvelles organisations y afférentes. Après concertation avec les professeurs d’EPS , il a été ainsi décidé que cet examen comportera trois épreuves, dont deux épreuves pratiques obligatoires et une épreuve orale facultative à titre de bonification. La première épreuve obligatoire concerne la course de demi-fond qui est de 600 mètres pour les filles et 800 mètres pour les garçons ; elle sera notée sur 20. La seconde épreuve obligatoire concerne le sport individuel au choix du candidat. Elle sera également notée sur 20 selon le barème en vigueur. La troisième épreuve facultative à titre n’est autre qu’un sport collectif choisi par le candidat, lequel sera examiné oralement sur la connaissance générale et les connaissances sur la matière qui compteront chacune 1 point .
Le calendrier des épreuves ainsi que la répartition des candidats sont établis par chaque Direction régionale de l’éducation nationale (DREN). Les trois épreuves se dérouleront, par contre, dans une même et unique session. Compte tenu du contexte dans le pays, les candidats seront contraints de respecter les mesures sanitaires, notamment le lavage des mains avec du savon et la distanciation d’au moins un mètre. Devront-ils courir avec leur masque ? Le Directeur général en charge de la pédagogie (DGP) auprès du MEN, Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, a souligné que les candidats ne porteront pas de masque durant les épreuves de 600 mètres ou de 800 mètres. Ils seront, par contre, divisés en groupes pour éviter les attroupements. Ce responsable a également fait savoir que les DREN qui sont prêtes à entamer cette épreuve ont déjà le feu vert du ministère.
Narindra Rakotobe