Ils seraient victimes d’un conflit d’intérêts entre opérateurs économiques indiens
Prévu se tenir le 9 décembre dernier, le procès concernant l’affaire de la bombe artisanale, impliquant Moustapha et Danil Radjan aura lieu ce jour à Anosy. A savoir que ces deux frères, ont croupis depuis 18 mois à la prison de Tsiafahy. Selon l’avis de quelques membres de la communauté Khoja, ils seraient victimes d’un conflit d’intérêts entre opérateurs économiques, et ont seulement servis de bouc émissaire. Quelqu’un aurait été payé pour déposer les bombes chez eux. Un grand importateur indien, ayant élu domicile à Tsaralalàna avec ses deux frères, serait derrière cette magouille. Ce dernier serait impliqué dans des affaires louches. Vente illégale d’armes à feu, trafic d’or, enlèvements et corruption entre autres. Objet de plusieurs enquêtes de police, il aurait été frappé d’interdiction de sortie à maintes reprises. Selon toujours une source proche du dossier, ce présumé commanditaire travaille avec plusieurs hommes de main, dont la plupart est membre de sa famille, pour accomplir ses basses besognes.
Chose curieuse, des membres de leur communauté sont venus à Tsiafahy pour rendre visite aux deux frères Radjan et ont apporté quelques médicaments. Quelques jours plus tard, ces visiteurs ont été convoqués et auditionnés par la gendarmerie pendant trois jours. Selon toujours notre interlocuteur, c’est surtout le marché de change de devise dans la Grande Ile, qui serait l’objet de ce conflit entre opérateurs indiens. Concernant cette affaire qui sera jugé ce jour, la famille de Moustapha et Danil demande un procès juste et équitable, et souhaite que justice soit faite.
A.R.