Un acte de sabotage. C’est ainsi que la Jirama qualifie l’incident du 21 juin dernier. Le Sud souffre déjà fréquemment de sécheresse et de problèmes d’accès à l’eau et un cas de vol et de vandalisme a été communiqué par la société d’Etat. « Le soir du lundi, suite à des perturbations de l’approvisionnement en eau du réservoir d’Andranomena, l’équipe de la Jirama de Toliara a ratissé les conduites et a constaté le vol et le vandalisme des conduites d’eau. 1300m de conduites d’eau ont été volées et une autre conduite a été vandalisée la rendant hors d’usage », a-t-elle indiqué. De ce fait, deux conduites de ravitaillement sont hors d’usage, entraînant une perturbation de l’approvisionnement en eau de plusieurs quartiers. « La Jirama travaille en étroite collaboration avec les forces de l’ordre et les autorités locales pour mener l’enquête et punir cette infamie. Nous dénonçons cet acte barbare. Voler le matériel de la Jirama, ce n’est pas seulement voler la société d’Etat. C’est surtout voler la population de Toliara et même plus encore, le peuple malgache. La Jirama est une société au service du public. C’est un crime contre l’humanité », a martelé le DG de la Jirama, Vonjy Andriamanga. À noter que les travaux d’intervention et de remise en état des conduites étaient menés dans un rythme de course contre la montre pour rétablir l’alimentation des quartiers victimes. Par ailleurs, la Jirama a annoncé qu’une nouvelle pompe d’une capacité de 200m3 par heure, sera posée sur la zone dans le courant du mois de juillet pour renforcer la production en eau de la ville.
Antsa R.
