Mardi dans la soirée, un incendie brutal et rapide a provoqué la mort d’un jeune couple âgé d’une vingtaine à Tsaratanana Andohanilakaka. Ce soir, les voisins ont entendu le couple qui se disputait dans sa maison. La tension entre les deux conjoints a atteint des sommets puisque, selon les voisins, des cris et des hurlements résonnaient dans la maison. Puis, des témoins ont vu l’homme fermer la porte de leur domicile. Quelques minutes après, la maison a pris feu, des flammes sortaient des fenêtres et de la toiture du domicile conjugal. L’incendie qui s’est propagé dans toute l’habitation a détruit toute la maison sous le regard médusé des voisins. L’intervention pourtant très rapide des fokonolona n’a pas permis de leur sauver la vie. Le feu s’est propagé à une vitesse telle qu’il n’a laissé aucune chance aux deux jeunes personnes habitant le logement. Tous les occupants étaient à l’intérieur de la maison et les voisins et les gendarmes n’ont pas pu les sortir facilement vu que la porte est verrouillée de l’intérieur. L’incendie a pourtant été maîtrisé, mais il était déjà trop tard pour les malheureux occupants. Les corps calcinés des deux ont été trouvé allongés sur le lit. D’après le constat d’un médecin, les corps des malheureux ont été aspergé par un produit inflammable. Les gendarmes sont intervenus sur place au moment des faits. Des circonstances floues entourent cet incendie. Des hypothèses de problèmes d’alcool, et de violences conjugales sont étudiées par les enquêteurs. Selon les témoignages, la femme aurait été aspergé d’un produit inflammable, avant que son mari, également âgé de 29 ans allume le feu. Il a décidé de fermer la porte et se donne la mort avec sa femme. D’autres pensent que, la dame a été tuée aux coups de son mari, et lui pour échapper à la prison décide d’asperger le corps de sa femme et sa maison de l’essence et se tue avec elle. Une dispute conjugale qui finit par un suicide du couple. Il est trop tôt pour le dire et à ce stade de l’enquête, aucune hypothèse n’est écartée. L’enquête se poursuit.
Yv Sam
