
L’accès au marché est indispensable pour le développement de l’économie rurale, selon le projet de Croissance Agricole et de Sécurisation Foncière (CASEF), qui a annoncé un lancement prochain des travaux de réhabilitation des pistes rurales.
Des projets de construction d’infrastructures sont préparés et seront bientôt mis en œuvre, par le projet CASEF du MAEP (ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche). Selon ces promoteurs, l’objectif consiste à accroître les revenus des paysans par un meilleur accès aux marchés, dans l’optique de rendre l’agriculture plus compétitive, par une augmentation de la productivité. « Ces interventions sont entreprises, afin que la population résidant dans les zones d’intervention du projet CASEF puisse contribuer au développement de l’économie locale et nationale. C’est dans ce sens que des travaux de réhabilitation des points noirs sur des pistes reliant les bassins de production importants avec des marchés seront menés, notamment dans la région Analamanga, Vakinankaratra, Itasy, Atsinanana et Analanjirofo », ont communiqué les responsables du projet.
Calendrier. Pour l’heure, seuls les travaux pour Toamasina II ont démarré, pour la réhabilitation de trois ouvrages de franchissement sur l’axe reliant Ivoloina-Ambodiriana. Cependant, pour les régions Vakinankaratra, (Ambano-Farihimena-Betafo ; Ambohidrandriana – Ambohibary Sambaina) ; Analamanga (Sambaina-Ambatomanga-Mantasoa) ; Analanjirofo (Menatany-Ambinanisakana, Anjahambe-Ambatoharanana, Vohilengo-Saranambana), Atsinanana (Antsiramandroso-Ambodiriana, Foulpointe -Andondabe, RN5 Ampasimbe Onibe) et Itasy (Miarinarivo-Ambatomanjaka, Soavinandriana -Mananasy ; Andakana-Ambatoasana-Tamponala), les travaux démarreront très prochainement. « Aujourd’hui, les dossiers d’appel d’offres correspondant aux marchés sont en cours de finalisation. La réalisation de ces infrastructures rurales permettra de desservir les communes d’interventions du projet notamment celles à forte potentialité agricole », a indiqué le CASEF.
Retombées. Certes, des millions de personnes tireront ainsi profit des retombées économiques positives de la concrétisation de ces infrastructures de transport, sans parler de la libre circulation des biens et des personnes dans ces contrées lointaines. Grâce à ces travaux, les producteurs locaux pourront acheminer facilement et plus rapidement leurs produits agricoles essentiellement le litchi, la cannelle, le girofle et la grenadelle pour la partie Est de l’île. Pour les hautes terres, les producteurs de maïs et soja, haricot-vert seront les cibles du projet. Pour le projet CASEF, la réhabilitation de ces routes permettra de réduire considérablement les pertes de production imputables au système de transport routier. A noter que le CASEF est un projet financé par la Banque mondiale et intervient dans les chaînes de valeur de l’agriculture commerciale, en tenant compte de la sécurisation foncière au bénéfice des producteurs. Depuis l’année dernière, il est déjà intervenu dans 16 régions.
Antsa R.