Dans la nuit de samedi vers 20 heures, le cri d’une femme appellant à l’aide a alerté le voisinage d’Avaradoha. Cette femme a été victime d’un vol à la tire. Elle s’est fait dérober son sac à main contenant sa carte bancaire, son portefeuille et de l’argent. Les voleurs ont pris la fuite en vitesse après avoir obtenu ce qu’ils voulaient. Les voleurs à la tire ne manquent jamais d’occasions, ni d’astuces pour commettre leurs délits. Cette semaine, une bureaucrate s’est fait voler sa cuissarde en plein jour, dans la Capitale. Selon les informations, deux personnes rôdaient près d’elle et la suivaient de près au détour d’une rue. Tout à coup, la victime a été violemment poussée par un des poursuivants et est tombée par terre. Sa complice a profité de cet instant pour enlever ses chaussures. Les voleurs, ou plutôt les voleuses, n’ont eu aucun scrupule à détrousser l’une de leurs sœurs même si elles appartenaient au même genre. « La majeure partie des victimes de ces voleuses sont des femmes, et elles ne manquent pas d’audace pour subtiliser un portefeuille, un bijou, de l’argent liquide. Elles sont aussi habiles que leurs collègues masculins. », a expliqué une source policière. Tout lieu public est investi par ces voleuses qui arrivent souvent à berner leurs victimes en jouant le rôle d’une femme douce et affectueuse. « Elle se montre polie, par exemple à un arrêt de bus, et s’excuse pour avoir serré de trop près, ou entame une conversation avec sa cible, alors que c’est une technique pour mieux ferrer sa proie, l’approcher d’assez près pour pouvoir glisser discrètement sa main dans le sac de la victime. Celle-ci ne se rend compte du vol qu’à son arrivée chez elle car elle n’a rien vu, ni senti… », a ajouté une source auprès de la police nationale. La méthode « collée-serrée » dans la foule est la plus connue et la plus répandue.
Yv Sam