L’annonce par l’ambassade de France, en juin dernier, concernant la non-reconnaissance des autorités sanitaires françaises du vaccin Covishield a surchauffé la toile. « L’entrée sur le territoire de la France métropolitaine est de nouveau possible, quel que soit le motif de séjour et sans laissez-passer spécifique, sur présentation d’une preuve de vaccination complète au moyen de l’un des quatre vaccins reconnus par l’Union européenne, Moderna, Pfizer, AstraZeneca ou Johnson & Johnson, et uniquement l’un de ceux-là. Le vaccin Covishield n’est à ce stade pas reconnu par les autorités sanitaires européennes », lit-on sur une publication sur la page Facebook officielle de l’ambassade française. Les réseaux sociaux ont reçu avec indignation cette disposition qui peut empêcher certains voyageurs ayant reçu des doses de ce générique de l’AstraZeneca, fabriqué en Inde, d’entrer en France, voire dans l’espace Schengen. Les critiques fusent. Mais, hier, l’ambassadeur de France veut déminer ce terrain et a annoncé, durant son discours à l’occasion de la célébration locale du 14 juillet à Ivandry, que « le processus de reconnaissance du vaccin Covishield est en cours, et que nous espérons une décision très prochainement ». Jusqu’à présent, le vaccin Covishield a été le seul administré à la population.
Rija R.