En plein jour, la semaine dernière, un jeune homme a été agressé à l’arme blanche par des pickpockets à Soavimbahoaka Nanisana. La victime touchée près des yeux a été grièvement blessée. Les auteurs des faits sont une femme et deux hommes d’après les signalements des témoins. Voulant dérober le téléphone de la victime, les agresseurs n’ont pas hésité à donner des coups puis ont poignardé le jeune homme. Avec une plaie au visage, infligée par les pickpockets toujours en fuite, le jeune homme a dû être évacué d’urgence dans un centre hospitalier. Sa vie n’est pas à craindre, mais ce drame lui a laissé un mauvais souvenir des lieux. «Cette violence est inacceptable, nous demandons aux forces de l’ordre de déployer les moyens nécessaires pour éviter la répétition de ce genre d’inicident », déclare une femme demeurant à Soavimbahoaka. L’année dernière, dans le même quartier, deux femmes ont vécu un cauchemar semblable. Un homme s’est approché et a voulu fouiller le sac de la dame. Elle a résisté. Le pickpocket l’a alors saisie au cou, comme pour l’étrangler. Puis il a sorti un couteau et lui a entaillé la gorge. L’homme a pu arracher son sac à main et s’est enfui vers Nanisana. Le phénomène avait augmenté après la pandémie et les habitants ont constaté une recrudescence de la petite délinquance. Les pickpockets s’en prennent avec violence à leurs victimes. Ils opèrent en bande de deux ou trois. Il s’agit d’un groupe de jeunes adolescents qui se sont spécialisés dans le vol à la tire. Les vols à l’arraché et les vols à la tire dans les ruelles sont spécifiquement mentionnés, surtout dans les centres-villes où sévissent les pickpockets. Ainsi, les forces de l’ordre lancent une campagne de prévention et initient toujours les citoyens aux règles de prudence.
Yv Sam