Lors de la célébration du 61ème anniversaire de l’Indépendance, la Rocade d’Iarivo a été inaugurée en grandes pompes. Ce magnifique ouvrage routier a fait l’admiration de tous. Tout en embellissant la capitale, il permet de faciliter son accès quand on vient de l’extérieur de la ville. Antananarivo a maintenant l’allure d’une métropole et les Tananariviens peuvent manifester leur fierté. Ils doivent garder cette route en état et respecter tous les aménagements qui y ont été faits. C’est le civisme et l’intérêt du bien commun qui sont nécessaires, mais l’on s’aperçoit que des vandales et des chapardeurs sont entrés en action et ont commencé à démonter les rambardes en fer le long de la route. On ne peut que manifester sa tristesse et son dégoût devant cet état d’esprit. On se demande comment le pays pourra progresser si une telle mentalité subsiste.
Rocade d’Iarivo : le vandalisme à l’oeuvre
Après l’ouverture de la Rocade d’Iarivo à la circulation, les autorités ont édicté plusieurs règles à respecter par les usagers. Les premiers contrevenants ont été rappelés à l’ordre. Certains avaient été tentés d’installer des petits commerces et ont tout de suite été sommés de partir. Les cyclistes et les piétons ont été obligés d’emprunter les pistes qui leur sont réservées. Les charrettes ont été fermement éconduites. Cependant, on s’aperçoit que les brigands ont commencé à entrer en action. On ne sait pas comment ces personnes qui ont décidé de s’emparer du fer des rambardes ont procédé. Ils se sont bien organisés et ont travaillé sans se faire prendre. Les forces de l’ordre qui patrouillent n’y ont vu que du feu. C’est un spectacle de désolation qui s’offre à la vue de tous ceux qui empruntent la rocade. Il est nécessaire de mettre un terme à ces pratiques. Ce n’est pas la première fois que ce genre de comportement a lieu. Les lampadaires alimentés en électricité par des panneaux solaires du côté de Fenoarivo ont disparu. Les bennes à ordure installées par la CUA en ville ont été vandalisées. On sait que les autorités sont prêtes à agir et l’on ne peut que les encourager dans ce sens.
Patrice RABE