Une délégation du parti Hery vaovao ho an’i Madagasikara, dirigée par le coordonateur national du parti, Rivo Rakotovao, a été dans les régions Atsinanana et Analanjirofo à la fin de la semaine dernière. Ce déplacement a été l’occasion pour le parti de Hery Rajaonarimampianina de redynamiser la base en vue des prochaines échéances électorales. « Le parti affirme sa volonté de participer aux différentes consultations électorales », lit-on sur la page officielle du HVM. Toutefois, la formation pose ses conditions et revendique « l’assainissement des listes électorales, la réforme du cadre législatif des élections, l’organisme en charge de la gestion des opérations électorales ainsi que les textes sur les partis politiques ».
À Toamasina comme à Fénérive-Est, le parti HVM confirme alors qu’il fait partie du camp de l’opposition et défend la ligne de la « sociale-démocratie-libérale », selon le communiqué qu’il a publié vendredi dernier. Mais le parti se distingue de son alter ego Tiako i Madagasikara par son ton plus soft et sa ramification moins large. Le parti de Marc Ravalomanana, quant à lui, adopte la ligne dure contre le régime.
À Arivonimamo, vendredi dernier, le secrétaire général du parti, Riana Randriamasinoro, n’a pas manqué de critiquer avec virulence le régime en place. Ce dernier a porté auprès des militants de l’opposition la voix de la « concertation nationale » organisée par la plateforme RMDM en juillet dernier. Lors de cette réunion, l’aile dure de l’opposition a réclamé le départ du président de la République et veut l’avènement de la Vème République.
Si les principaux partis de l’opposition sont alors en déplacement dans les régions pour mobiliser les bases, le rassemblement RMDM, quant à lui, organise une manifestation demain au Magro Behoririka. « C’est l’occasion pour nous de fêter le deuxième anniversaire de la création du RMDM », a lancé Edouard Tsarahame.
Rija R.
