- Publicité -
vendredi, juillet 4, 2025
AccueilEconomieSecteur aérien : L’exploitation de 22 aérodromes confiée au secteur privé

Secteur aérien : L’exploitation de 22 aérodromes confiée au secteur privé

Lors de la signature des contrats de gestion des 14 aérodromes entre les gestionnaires et l’ADEMA.

Sur les 44 aérodromes sous la tutelle de la société ADEMA (Aéroport de Madagascar), 22 d’entre eux ont maintenant trouvé de nouveaux gestionnaires suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé depuis l’an dernier.

Leur gestion et leur exploitation sont désormais confiées au secteur privé composé notamment d’entreprises, d’ONG et d’associations. Les gestionnaires des huit aérodromes secondaires, à savoir les aérodromes d’Antsirabe, d’Analalava, de Manakara, de Mananara Nord, d’Antalaha, de Vohémar, de Morombe et de Maintirano, sont déjà officiellement notifiés. Ils ont été sélectionnés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt lancé en janvier 2020. Quant aux contrats de gestion des 14 autres aérodromes secondaires ouverts à la circulation aérienne publique, ils ont été signés la semaine dernière.

Contrat de cinq ans. À titre d’illustration, l’association Fanoro se charge de la gestion et l’exploitation de l’aérodrome d’Antohihy tandis que la société Aero Sud Ouest est adjudicataire de l’exploitation des aérodromes de Manja et de Belo sur Tsiribihina. Parlant de la gestion des aérodromes d’Ihosy et de Farafangana, elle a été confiée à la société SEEM. S’agissant des aérodromes de Tambohorano, de Vangaindrano, de Besalampy et de Mandritsara, leurs nouveaux gestionnaires sont respectivement l’association FM3FM, l’ONG Zama, l’association Voromahery et l’hôpital Vaovao Mahafaly. Quant à l’exploitation des aérodromes de Miandrivazo, d’Ambanja, de Bealanana, de Mahanoro et de Maroantsetra, la gestion est attribuée respectivement aux sociétés Fanavotana, Palissandre Côte Ouest, Bolida, Hary et Automad. « Ces nouveaux gestionnaires ont l’obligation de développer et moderniser leurs infrastructures portuaires à l’accueil et au traitement des aéronefs tout en assurant la sécurité aéroportuaire. Le développement des recettes aéronautiques et extra-aéronautiques n’est pas en reste. En revanche, l’ADEMA assure le contrôle et le suivi des activités de ces gestionnaires tout en accordant des subventions annuelles pour le bon fonctionnement de ces aérodromes. Le contrat de gestion dure cinq ans renouvelables », a expliqué le directeur général de l’ADEMA.

Meilleure connectivité. Pour sa part, le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, a soulevé que ce processus entre dans le cadre du désengagement de l’Etat dans ce domaine. « L’objectif consiste également à développer des infrastructures aéroportuaires aux normes contribuant à une meilleure connectivité aérienne d’une région et à la promotion du tourisme car la plupart de ces aérodromes secondaires ont à proximité des sites touristiques. Le développement socio-économique de la région n’est pas en reste, pour ne citer que l’évacuation sanitaire et l’acheminement des produits locaux. Nous allons solliciter des compagnies aériennes pour effectuer des vols privés dans ces aérodromes », d’après ses dires. Il est à noter que les nouveaux gestionnaires de ces 22 aérodromes secondaires peuvent encore chercher des partenaires pour pouvoir réaliser des investissements visant à la modernisation voire l’extension de ces infrastructures. Ils réclament également à l’Etat la révision des redevances aéroportuaires pour pouvoir y investir.

 Navalona R.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici