
Dans le cadre de « Mpamaliha mitety tanana 2021 », le centre d’éducation artistique Volahasiniaina propose des ateliers gratuits de Valiha et de percussions du 11 au 13 août 2021 à Ambanidia pour les intéressés.
Pour rappel, le mouvement « Mpamaliha mitety tanana » est une initiative de Linda Volahasiniaina née en 2012 dans le but de promouvoir l’instrument traditionnel malgache Valiha et de favoriser son apprentissage auprès des intéressés. A travers des ateliers menés par les élèves du centre d’éducation artistique mais aussi par des joueurs et joueuses confirmés, cet instrument de musique qui sert souvent d’objet de décoration dans les foyers malgaches, a pu reconquérir de nouveaux instrumentistes ces dernières années. Cependant, l’élan de ce « Mpamaliha mitety tanana » a été coupé court par l’arrivée de la pandémie de Covid-19. Ce qui a obligé Volahasiniana à proposer une nouvelle formule en ligne depuis quelques mois. Aujourd’hui que la situation est plus ou moins acceptable pour la tenue des petites réunions, les ateliers gratuits peuvent reprendre. Cela va sans dire que le centre d’éducation artistique tient à limiter les risques. Ainsi, les places sont très limitées pour ces ateliers. Les inscriptions peuvent se faire en ligne sur la page Facebook du centre.
Toujours debout. Linda Volahasiniaina, directrice et fondatrice du centre d’éducation artistique, est une musicothérapeute, une musicienne éducatrice et un entrepreneur culturel bien connu dans la Grande île et au niveau international. Vraie passionnée des instruments de musique traditionnels, elle n’a cessé d’en faire la promotion, que ce soit à travers des projets artistiques en collaboration avec d’autres artistes ou bien avec ses propres idées. Et ce qu’on peut dire, c’est que cette cause, elle la défend bien, vu le nombre d’adeptes qu’elle a réunis autour du Valiha depuis toutes ces années. La preuve, « Rencontres sur les arts rythmiques » en est à sa 9ème édition maintenant, et le nombre de ses abonnés ne cesse de grandir.
Maintenant, il reste à savoir si les ateliers vont pouvoir se dérouler convenablement pour les prochains mois. Avec la situation sanitaire actuelle, rien n’est certain, mais il faut rester optimiste.
Anja RANDRIAMAHEFA