Le journalisme a le vent en poupe, à la veille du 155e anniversaire de la création du premier journal à Madagascar que nous allons célébrer très bientôt.
Hier encore, le ministère de la Culture et de la Communication (MCC) avait « recyclé » une quarantaine de journalistes professionnels. C’est-à-dire, déjà opérationnels, ces journalistes avaient besoin d’une mise à jour, car à l’ère numérique, le journalisme est en perpétuelle évolution.
Un nouveau Cercle de Réflexion (CR) sur le devenir des médias officialisera, sous peu, son existence. Il va de soi qu’il s’agit de journalisme de haut niveau qui ne peut être traité que par des journalistes chevronnés. Il sera composé d’anciens étudiants du Centre de Formation des Spécialistes de l’Information (CFSI). Ils seront étoffés par des cadres de la Filière Socio-Économie de l’ex-EESDEGS, au milieu des années 70. Il s’agit, en premier lieu, de Jean Annicet Andriantsalama, dit « Tsalama » qui a succédé au regretté Père Rémi Ralibera à la tête de l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM). D’aucuns se rappellent de l’existence du fameux Master en Journalisme, concours réservé aux titulaires d’une licence universitaire. Le deuxième membre du nouveau CR est Andrianasolomanana, qui a longtemps servi à la Radio Nationale Malagasy (RNM), tout comme « Tsalama ». Enfin, le troisième homme, et non des moindres, car il pouvait présenter un journal télévisé sans recourir à aucun papier, Jean Aimé Rambeloson, l’actuel président du Comité Paritaire Central (CPC), chargé par le MCC de concevoir la prochaine carte de presse, en même temps, Secrétaire général du Club de Journalistes Doyens (CJD). Le trio est renforcé par la prise de position de Jean Pierre Razafinotsy Soamahafaly, ancien patron de l’Université Catholique Athénée d’Antsirabe. A eux quatre, ils vont révolutionner le monde de la presse pour plus de crédibilité et d’engagement en faveur du respect de l’Éthique et de la Déontologie. Souhaitons leur bon vent !
Charles RAZA