L’insécurité règne dans le 3ème arrondissement de la capitale. Des séries de cambriolages se sont dernièrement succédé, si l’on ne cite que les quartiers de Soavinandriana, Avaradoha, et Ambatokaranana. En deux semaines, trois maisons ont été victimes de cambriolage dans le fokontany de Soavinandriana. Les cambrioleurs effectuent leurs actes entre minuit et trois heures du matin. Lundi dernier, un local de cuisine placé en dehors de la demeure familiale a été cambriolé par des malfrats. « Les voleurs ont tous pris dans notre cuisine, les ustensiles, les marmites et un sac de riz… », raconte la victime. « On ne s’est aperçu du vol que le matin, ces bandits agissent en silence et préparent bien leur coup… », a t-elle ajouté. La nuit suivante, la maison d’à côté a subi le même sort ; cette fois-ci, les voleurs ne se sont pas contentés de dérober des matériels et meubles dans le local, ils ont aussi pris les fleurs en pot dans la cour de la maison. Puis, à quelques mètres des deux premières maisons, dans la nuit du mercredi, les malfaiteurs ont tenté de voler quelques ferrailles placées sur le balcon d’une maison. Le propriétaire a entendu les voleurs en train d’escalader le balcon de la maison et a tout de suite appelé à l’aide. Le fokonolona a prêté main forte à la famille et s’est lancé dans une course-poursuite contre ces malfrats. Mais ces derniers se sont vite évaporés dans la nature. Les habitants et les responsables du fokontany sont impuissants face à ce phénomène qui décrédibilise l’image des lieux. Malgré les mesures de sécurisation instaurées sur place par le fokonolona, leur mobilisation ne parvient pas à cerner la sécurité des lieux. « Des policiers effectuent des rondes systématiques, toute la journée, mais ces voleurs profitent de la nuit pour commettre leurs actes malsains…», explique un habitant au sein du fokontany de Soavinandriana. « Jusqu’à présent, aucune attaque à main armée n’a eu lieu mais cela nous rassure de voir les policiers sillonner les lieux dans la nuit », a-t-il ajouté.
Yv Sam