Fortement recherché et ayant fait l’objet d’un avis de recherche émis par le commissariat de la sécurité publique de Marovoay, Léonel Stephan Randrianandrasana a été capturé dans la commune rurale Namakia, hier. Cet individu est poursuivi pour cambriolage du bureau de la Première Agence de Microfinance (PAMF) de Marovoay. Acte commis dans la nuit du dimanche 05 septembre dernier. Selon l’information, cet individu est un agent de sécurité de cette entreprise. Ce vol a été constaté le lundi matin quand les employés sont venus reprendre leur travail. C’était à cette occasion qu’ils se sont rendu compte que les deux coffres forts de la caisse ont disparu. L’un contenant de l’argent dont le montant s’élève à 201 millions d’ariary, et l’autre des dossiers. Saisie de l’affaire, la police a ouvert une enquête. Heureusement, le bureau était équipé de caméras de surveillance. La vérification des images enregistrées par ce système de sécurité a permis d’identifier le malfaiteur. Nos sources affirment que cet agent de sécurité s’est introduit dans ce bureau sans commettre la moindre effraction. Il s’est servi de la clé. Remontant l’enquête, la police a fini par comprendre qu’il avait un complice qui n’est autre qu’un employé de cette entreprise. Interpellé, celui-ci a avoué son crime. Il a alors été arrêté tandis que Leonel Stephan Randrianandrasana, l’auteur principal de l’acte, a pu s’échapper avec la somme et les dossiers volés. Procédant à sa traque, les limiers de la police ont dû ratisser l’ensemble de la région Boeny. Vu l’étendue de cette circonscription et l’insuffisance du matériel roulant dont dispose le commissariat de la Sécurité publique de Marovoay, ce résultat n’a pu être obtenu sans la contribution de la PAMF à travers la mobilisation de ses voitures tout-terrain. Interpellé par la Police, Leonel a affirmé avoir caché les deux coffres à Marovoay. Au moment où nous avons écrit cet article hier, le convoi transportant Leonel Stephan était en route pour rejoindre Marovoay afin de récupérer les objets volés. On attend alors la suite de cette affaire.
T.M.