Le non paiement des indemnités de technicité du Personnel Administratif et Technique de l’Université de Fianarantsoa les a conduit à descendre dans la rue hier.
Échauffourée. La ville de Fianarantsoa a été secouée par une vive manifestation des membres du Personnel Administratif et Technique (PAT) de son université hier. Une manifestation motivée par une “indignation concernant le contenu du rapport du Conseil des ministres du 15 septembre 2021”. Pour ce faire, les membres du PAT de l’Université de Fianarantsoa ont brûlé des pneus et perturbé la circulation dans une partie de la ville de Fianarantsoa. Les réactions se sont ensuite soldées par une destruction matérielle, entre autres, l’incendie d’un véhicule. Selon les intéressés, “une information sur une éventuelle inscription de la résolution du problème de non paiement des indemnités de technicité aurait dû être décidée lors du conseil des ministres de mercredi dernier”. Ce qui n’était pas le cas, d’où la vive réaction de ces membres du personnel hier. Ces derniers, comptant actuellement environ 500 membres, attendent ainsi des solutions pérennes de la part des acteurs gouvernementaux.
Coups. Damenja, président du Syndicat du Personnel Administratif et Technique de l’Université de Fianarantsoa (SPATUF) dénonce «l’amputation de 25% de leur salaire». Le président de la SPATUF de faire également savoir que cela fait « cinq mois que les 25% de leurs salaires ont été soustraits par les autorités». Damenja de continuer « nous percevons la totalité de nos salaires depuis l’année 2003. Ce qui a étonné et choqué plus d’un, c’est que tous les salaires du personnel administratif et technique des cinq universités de Madagascar ont été amputés de 25% sauf pour ceux de l’université d’Antananarivo». Face à la situation qui prévaut actuellement, le syndicat du personnel administratif et technique de l’Université de Fianarantsoa pose un ultimatum à l’endroit des responsables concernés. « Si nous n’avons pas de réponse satisfaisante d’ici demain (ce jour), la manifestation va continuer », lance Damenja. L’événement d’hier a par ailleurs causé l’interruption de l’enseignement auprès de l’université de Fianarantsoa.
José Belalahy
