
Les vainqueurs de ce concours national pourraient bénéficier d’une incubation chez NextA selon la direction générale de la communication des universités.
Termes en vogue actuellement, entrepreneuriat et start Up attirent les jeunes malgaches. Un effet de mode pour certains mais une opportunité d’épanouissement et de développement pour d’autres, le chemin de l’entrepreneuriat serait toutefois parsemé d’embuches. D’où la nécessité d’aider les jeunes qui voudraient se lancer dans cette aventure. Diverses initiatives ont été lancées afin d’inculquer la culture entrepreneuriale chez la jeunesse malgache. Le concours national des Start Up pour les étudiants entendrait participer à ces efforts de renforcement des capacités entrepreneuriales des jeunes malgaches. Initié par le ministère de l’Enseignement supérieur en collaboration avec NextA, ledit concours est lancé dans le cadre «de l’édition 2021 du salon de l’étudiant et de l’emploi», note Fanjanarivo Symonette, Directeur général de la Maison de la Communication des Universités. Se déclinant pour une des particularités de l’édition de cette année du salon en question, le concours national des Start up pour les étudiants concerne «les étudiants issus des universités publiques et privées au pays».
Accompagnement. Interrogée sur les domaines d’activités touchés par l’initiative, la DG de la Maison de la Communication des Universités de répondre «le concours sera focalisé sur les thématiques des Objectifs du Développement Durable». L’entretien avec Fanjanarivo Symonette a également permis de savoir que les étudiants lauréats de ce concours national des Start up bénéficieront «d’une incubation chez nextA». Les projets les plus pertinents auront donc une chance de se concrétiser. Ce qui constituerait un coup de pouce de plus dans la promotion de l’entrepreneuriat à Madagascar. Le concours constitue un meilleur moyen de déceler les talents et de donner la chance de réussite aux projets innovants. Et se place de ce fait comme étant une base d’un «écosystème favorable» permettant la promotion proprement dite. Si ce genre d’approche gagne de plus en plus de terrain à Madagascar, les autres maillons de cet «écosystème favorable» tarderaient quant à eux de trouver leur marque. La question de financement ainsi que l’environnement juridique constitueraient encore des défis majeurs pour les entrepreneurs malgaches.
José Belalahy