
Les cinq bodybuilders malgaches risquent de ne pas pouvoir participer à la 12e édition du championnat du monde de bodybuilding qui se déroulera du 1er au 7 octobre à Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan. A une semaine près de ce sommet mondial, la délégation composée de huit personnes ne dispose pas encore de financement pour y aller, alors que le départ est prévu pour ce 29 septembre. « Nous avons déjà demandé une subvention auprès du ministère de tutelle le 19 juillet dernier, mais il n’y a eu aucune réponse favorable. Le 9 septembre, on a réitéré la demande mais malheureusement, on a appris jeudi qu’il n’y aura pas de vol. La fédération a essayé de trouver d’autres solutions mais en vain. C’est pour cela qu’on a adressé notre dernière demande au président de la République car il est notre dernier espoir », a déploré Vernier Georgii, président de la fédération. Les athlètes engagés sont Maurice Marinjaka dans la catégorie classic physique -80kg, Tsila Kely dans la catégorie bodybuilding -95 kg. Bigman sera en lice dans la catégorie bodybuilding -80kg et classic physique -75kg. Chez les dames, Nivo Zo Randriatahina sera engagée dans la catégorie bodybuilding tandis que Laura se trouve dans la catégorie women’s physique. Le président de la Fédération malgache d’haltérophilie, Harinelina Randriamanarivo et le directeur technique national, Abavola Randriamampianina complètent la délégation. « Ces athlètes se sont préparés depuis quatre ans. Ils ont sacrifié leur temps, leur travail et leur argent pour ce mondial. Ils ont mangé six fois dans la journée. Le coût de leur protéine s’élève jusqu’à 500 mille ariary par mois afin d’avoir une belle performance. Le bodybuilding est l’une des disciplines pourvoyeuses de médaille d’or pour Madagascar. Nous sommes toujours rentrés avec un palmarès. Et cette fois-ci, nous promettons encore que ce sera le cas si on a la possibilité de quitter le pays », a fait savoir Vernier Georgii.
Manjato Razafy