C’est avec un petit pincement au cœur qu’on découvre l’actualité macabre quotidienne des accidents de la route. Bien qu’on essaie de ne pas y penser, les titres des faits divers des quotidiens nationaux nous ramènent à cette triste réalité. Ce sont souvent des automobilistes ou des motocyclistes ne respectant pas les règles du code de la route qui provoquent ces collisions et ces sorties de route meurtrières, et qui nous plongent tous dans le désarroi. Les autorités doivent réagir et trouver le moyen de remettre de l’ordre dans une circulation de plus en plus chaotique.
Circulation : nécessité d’une reprise en main
Les collisions entre véhicules et motos sont de plus en plus fréquentes, ces derniers temps. Lorsque cela se produit, le motocycliste est gravement touché dans le choc frontal qui a lieu. Ce dernier, s’il a de la chance, peut s’en tirer avec quelques contusions, mais souvent, il est évacué avec de sérieuses blessures ou totalement inconscient. Ces accidents sont souvent dus à cette propension des motocyclistes à se faufiler entre les voitures ou à doubler les files de véhicules. Le résultat est cette augmentation des collisions qui peuvent être mortelles. Les agents de la circulation se contentent de régler le trafic, mais ne réagissent pas devant ces infractions répétées de ceux qui roulent en deux roues. On ne sait plus si ces derniers ont des notions de code de la route. Leur témérité donne souvent des sueurs froides aux conducteurs. Voilà ce qui se passe dans la Capitale et dans sa couronne périphérique. Le danger est tout aussi important sur les routes nationales. L’accident mortel qui s’est produit entre un camion et un taxi-brousse Sprinter hier, faisant douze morts et quinze blessés, survient après beaucoup d’autres, tout aussi graves. C’est soit le résultat de l’imprudence des chauffeurs ou du mauvais état technique des automobiles. L’hécatombe est quotidienne. Il ne faut pas se résoudre à cette fatalité qui nous accable. Les autorités responsables doivent réagir et établir des règles qui ne doivent pas être transgressées.
Patrice RABE
