
L’enseignement à distance a été plébiscité lors des mesures de confinement. Et cette modalité d’apprentissage se développe au sein des universités privées.
La pandémie de Covid-19 a perturbé le calendrier universitaire aussi bien dans le public que le privé. De plus, cette pandémie a obligé la communauté universitaire dans le monde à explorer de nouvelles méthodes d’enseignement et d’apprentissage à travers l’enseignement à distance et en ligne. Pour Madagascar, l’enseignement à distance prend de plus en plus de place et certaines écoles se spécialisent même dans ce domaine, comme c’est le cas pour l’Ecole supérieure de management (ESUM). Pour aider les étudiants et surtout les nouveaux bacheliers à mieux comprendre le mécanisme de leur formation en ligne, ils sont conviés jusqu’à ce jour à assister au salon de l’orientation de l’ESUM à Mausolée. « La formation à distance est inscrite dans le décret sorti en 2008 sur le système LMD portant réforme du système de l’enseignement supérieur. Il peut s’agir d’une formation à distance totale ou hybride », selon le directeur de l’accréditation et de l’assurance qualité auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), Rivo Rakotozafy.
Habilitation. Concernant cette école supérieure qui offre une formation à distance, elle a préalablement reçu l’habilitation du ministère de tutelle. Normalement, les universités qui n’ont pas obtenu l’habilitation ne sont pas autorisées à délivrer des diplômes à leurs apprenants. Rivo Rakotozafy a également profité de cette occasion pour rappeler les démarches à suivre avant l’habilitation d’un établissement. « La commission nationale d’habilitation scrute les dossiers reçus par le ministère tout en veillant à ce que le canevas des offres de formations soit respecté, ce qui sera par la suite suivi par une descente des experts. C’est cette commission qui statue et délivre un arrêté d’habilitation », enchaîne Rivo Rakotozafy.
Narindra Rakotobe