L’hécatombe continue sur les routes nationales malgaches. Depuis le mois dernier, ce sont des dizaines de victimes qui sont passées de vie à trépas ou ont été gravement blessées dans des accidents arrivés de manière impromptue. Ce sont toujours des taxis-brousse qui entrent en collision frontale avec d’autres véhicules ou qui se renversent dans les fossés. Les autorités ont pris conscience de la gravité de la situation et ont commencé à faire des contrôles après le premier grand accident mortel du mois dernier, mais la série continue. Le plan d’actions est donc à revoir. Toutes les causes doivent être envisagées : défaillances humaines, techniques et mauvais état des routes sont cités pêle-mêle.
Accidents mortels : Un problème crucial à régler
Les compagnies de transport nationales peuvent être qualifiées d’utilité publique car elles permettent aux Malgaches de voyager d’une ville à l’autre. Ceux qui ont recours à ces moyens de transport s’en félicitent la plupart du temps, mais cela n’empêche pas les problèmes de survenir ici et là. Les règles de sécurité ne sont pas toujours respectées et cela se solde par ces accidents mortels qui surviennent ces derniers temps. Les plaintes des voyageurs sont récurrentes. Il s’agit de chauffeurs qui somnolent au volant ou d’autres qui conduisent à tombeau ouvert ou ne respectent pas le code de la route. Les causes techniques peuvent aussi être invoquées. Il s’agit notamment de freins qui lâchent ou d’une direction de la voiture défaillante. Mais il faut également évoquer le mauvais état des routes qui détériorent la mécanique des véhicules. Jusqu’à présent, on pouvait parler d’une part d’impondérables, mais la série d’accidents mortels de ces derniers temps interpelle l’opinion. Le problème devient crucial car c’est une véritable hécatombe qui survient. Il faut le prendre à bras le corps et ne plus se contenter de simples contrôles localisés. C’est une question de vie ou de mort qu’il faut régler.
Patrice RABE