Le projet REfrAME s’inscrit dans le contexte de la lutte contre la Covid-19 où le gouvernement japonais coopère activement avec Madagascar, notamment sous forme de dons en matériels et équipements destinés aux entités intervenant aux frontières.
Les trois points d’entrée internationaux du territoire, en l’occurrence, les deux aéroports internationaux d’Ivato et de Nosy Be, et le port de Toamasina sont maintenant mieux équipés en termes de prévention et de lutte contre la Covid-19.
Équipements efficaces
Grâce au projet REfrAME Madagascar (Recover from the Covid-19 Adverse Mobility-restrictions inducted Impacts in Madagascar) ou Limiter les effets négatifs induits par les restrictions de mobilité liées au contrôle de la Covid-19, la douane, la police des frontières et la Direction de la veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique et Riposte (DVSSER) sont maintenant dotés de matériels et d’équipements efficaces, leur permettant de mieux lutter contre la propagation de la Covid-19. Ces trois entités intervenant aux frontières aériennes et maritimes ont reçu des ordinateurs portables, des imprimantes, des caméras thermiques, des thermomètres infrarouges, des tensiomètres, des gants, des masques, des distributeurs de gel… de la part du gouvernement japonais qui finance le projet REfrAME, mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Les matériels ont été livrés avant-hier lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’aéroport international d’Ivato, lors d’une cérémonie qui a vu la présence du ministre de la Santé publique Zely Arivelo Randriamanantany et de l’Ambassadeur du Japon, Higuchi Yoshihiro. « Ces matériels arrivent à point nommé avec la réouverture actuelle des frontières et ils vont permettre aux entités d’intervention aux frontières, de mieux assurer leurs missions », a déclaré le ministre de la Santé publique. L’Ambassadeur du Japon, a quant à lui, réitéré l’engagement de son pays à appuyer Madagascar dans la lutte contre la Covid-19.
Relance
Le projet REfrAME entre dans la perspective de la relance des activités aériennes et maritimes par l’ouverture progressive de l’espace aérien malgache. Financé à hauteur de 272 000 dollars US, soit un peu plus d’un milliard d’ariary, le projet est mis en œuvre par l’OIM et vise principalement à soutenir les importants efforts déployés par les autorités malgaches pour endiguer la crise sanitaire de la Covid-19. Et ce, à travers l’amélioration des capacités structurelles et opérationnelles de prévention, de contrôle et de surveillance des entités en charge de la gestion des frontières au niveau des points d’entrée et de sortie d’Ivato, de Nosy Be et de Toamasina. Le projet renforce ainsi les moyens techniques et matériels ainsi que les systèmes technologiques adaptés à la prévention, la surveillance et le contrôle des maladies par les trois entités concernées. Il s’agit plus particulièrement de mettre à niveau ces matériels, équipements et moyens technologiques. A noter que le gouvernement japonais finance également le projet REAct Madagascar ou « Répondre aux Activités Criminelles Émergentes et autres Menaces Maritimes à Madagascar. Également mis en œuvre par l’OIM, le projet REAct comme son nom l’indique, a pour principal objectif d’appuyer le gouvernement malgache à répondre aux menaces criminelles émergentes en lien avec la gestion des frontières. Avec un financement d’un montant de 96 000 dollars soit environ 365 millions d’ariary, il a notamment permis de monter la première brigade canine au sein de la douane malgache.
R.Edmond.
