Transcrit dans un document de plus de deux cent pages, la CENI y a retracé les grandes innovations et les réalisations marquantes du processus électoral, mais aussi, ce qui a trait aux questions financières et budgétaires.
Bilan de la CENI 29 octobre 2015-29 octobre 2021, 6 années que la CENI présidée par Me Hery Rakotomanana a assuré l’organisation des élections à Madagascar. Un mandat qui n’a pas été de tout repos. D’ailleurs, son président a reconnu que « c’est un mandat tantôt semé d’embuches, tantôt semé de critiques négatives, positives ou encore constructives…Une gestion des élections qui a connu des hauts et des bas et qui a évolué dans un contexte difficile ». Ces déclarations ont été faites, lors de la présentation du rapport de fin de mandat du bureau permanent de la CENI, hier, en son siège à Alarobia. Toutefois, il n’a pas rappelé expressément l’affaire de doublons soulevée par Thierry Rakotonarivo.
Alpha biométrique. Lors de son allocution, le président de la CENI a reconnu également que la liste électorale reste un problème majeur dans l’organisation des élections. Il estime ainsi que dans le traitement de la liste électorale, il faudrait passer de l’alpha numérique vers l’alpha biométrique. Et d’enchaîner que l’on devrait élaborer un nouveau code électoral. Au vu de ces déclarations, la CENI a connu et reconnu qu’il y avait eu des failles dans l’organisation des élections, et que cela n’a été annoncé que lors de la présentation de son bilan.
Mesures nouvelles. Pour ce qui est des nouveautés, compte tenu de l’expérience des membres du bureau permanent de la CENI en matière de gouvernance électorale, des mesures nouvelles et des innovations ont été mises en exergue. Concernant l’organisation de la CENI pour répondre aux critères professionnels, de nouvelles directions et services ont été créés d’une part au niveau du siège. D’autre part, avant 2017, ont été mis en place tous les niveaux de démembrements, Provinces (CEP), Régions (CER), Districts (CED), Communes (CEC) et Fokontany (AE). Toujours à propos du document, il se veut être un guide puisqu’il renferme toutes les recommandations émises par la CENI et les parties prenantes afin de gérer au mieux le prochain processus électoral.
Dominique R.