À peine arrivé en terre écossaise, le président Andry Rajoelina a déjà participé hier à l’événement « Action and Solidarity – the Critical Decade ».
Après son périple dans la Région SAVA, le président a mis le cap sur Glasgow, en Ecosse, où il va assister jusqu’au 12 novembre à la Conférence mondiale sur les changements climatiques (COP 26) qui se déroulera au Scottish Event Campus. Ce sommet mondial verra la participation de 197 pays du monde entier. Le chef de l’Etat est à la tête d’une délégation malgache qui sera composée d’une trentaine de représentants de ministères, des parlementaires et des membres de la Société civile. Cette COP 26 est organisée par le Royaume-Uni, et sera présidée par M. Alok Sharma, ancien Secrétaire d’Etat britannique en charge des Entreprises, de l’Energie et de l’Industrie. Se voulant être la COP de l’ambition et de l’action, la COP 26 a pour objectif le relèvement de l’ambition climatique, en tenant compte des initiatives fixées par chaque pays, et des dispositions de l’Accord de Paris, adoptées en 2015. L’adaptation et la résilience, la biodiversité et la nature, l’énergie, le transport et les finances climatiques seront les gros chantiers à aborder lors de cette rencontre internationale.
100 millions de dollars. À peine arrivé en terre écossaise, le président Andry Rajoelina a déjà participé hier à l’événement « Action and Solidarity – the Critical Decade » présidé par le Premier ministre britannique Boris Johnson et qui a vu la participation d’une trentaine de chefs d’Etat. Ce fut l’occasion pour le numéro Un d’Iavoloha de faire connaître davantage le pays sur la scène internationale. Madagascar représente en effet 5% de la biodiversité mondiale, essentiellement constituée de forêts. Pendant cette COP 26, Madagascar entend proposer une transition énergétique en Afrique à travers le financement de sources d’énergie propres qui se substitueront au bois de chauffe. Le président Andry Rajoelina va notamment plaider pour l’utilisation de réchauds à base de bioéthanol et de gaz sur son territoire et partout sur le continent africain pour préserver nos forêts. Pour équiper 5 millions de ménages malgaches, nos besoins de financements s’élèvent à 100 millions de dollars. Madagascar, à l’image de l’Afrique peut être la vitrine d’un développement vert, d’une émergence écologique et d’un modèle de résilience climatique. Le financement climatique et les appuis financiers et accompagnements techniques sont ainsi essentiels pour soutenir notre industrie verte visant à accroître nos ambitions en matière d’atténuation et d’adaptation climatique. Dans le cadre de la COP 26, le président Andry Rajoelina prononcera un discours ce jour à Glasgow.
Davis R
