Il était âgé de 46 ans, selon les premières informations recueillies sur sa pièce d’identité. Cet homme sans vie a été retrouvé en fin d’après-midi, dimanche dernier. Il ne présentait aucune trace de bleus ni de blessures sur le corps, selon des témoins oculaires, ce qui pourrait écarter la thèse d’un éventuel décès à la suite d’une agression physique. Après la constatation du légiste et de la police scientifique, le corps a été transporté à la morgue de l’HJRA. Il a ensuite été récupéré par sa famille. Une enquête a été ouverte pour mieux cerner les circonstances du décès. Dans ce genre de cas, le résultat de l’autopsie est une pièce fondamentale pour aider les limiers. Cependant, souvent, les familles éplorées renoncent à cette pratique pour des raisons diverses. Certains n’ont pas les moyens de le faire puisque l’autopsie est à leur charge, tandis que d’autres ne veulent plus chercher la vérité car pour eux, cela ne ramènera pas la personne. Le refus d’autopsie peut-être aussi culturel, certaines tribus observent des tabous selon lesquels, seule la famille éplorée peut toucher à la dépouille. Tout cela fait que l’autopsie n’est pratiquée, pour beaucoup de cas, que pour des motifs judiciaires et ordonnés par la Justice. Une culture du « moramora » qui favorise parfois les crimes…
D.R
