- Publicité -
mardi, mai 13, 2025
AccueilPolitiqueJean Eric Rakotoarisoa : « Les résultats prononcés par la HCC reflètent le...

Jean Eric Rakotoarisoa : « Les résultats prononcés par la HCC reflètent le choix des électeurs »

L’ancien président de la HCC explique qu’il a été interviewé sur les évènements du 21 avril 2018 et non pas sur les élections présidentielles.

Jean Eric Rakotoarisoa apporte un démenti formel sur les accusations des partisans de l’ancien président Marc Ravalomanana et des membres du GTT-IDF (Gasy Tia Tanindrazana dans la Région Île-de-France) qui l’accusent d’avoir avoué lors d’une interview en date du 21 juin 2021, que l’actuel président n’a pas été élu et que c’est Marc Ravalomanana qui aurait dû gagner les élections. L’ancien président de la Haute Cour Constitutionnelle dénonce ainsi une velléité pour la désinformation et une démarche visant à déstabiliser le pays. Dans une déclaration publiée tôt, hier matin, sur son compte Facebook, Jean Eric Rakotoarisoa confirme que le jugement relatif à la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle de 2018 reflète le choix réel de la majorité des électeurs et du peuple malgache. Il rappelle aussi que ces résultats ont été approuvés par les partenaires techniques et financiers, et les observateurs électoraux, nationaux mais aussi internationaux. Tout en validant les résultats, les observateurs de l’Union Européenne et ceux de l’Union Africaine, entre autres, ont aussi souligné dans leurs rapports respectifs la bonne organisation du processus électoral à Madagascar. « Cette élection crédible et sans incident majeur nous a permis d’avancer et d’éviter une nouvelle crise politique », soutient le Professeur de Droit Constitutionnel, tout en rappelant aussi que les arrêts et décisions de la Haute Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours. Ils s’imposent à tous les pouvoirs publics ainsi qu’aux autorités administratives et juridictionnelles. Une manière à lui de réitérer que les dés sont jetés et qu’il n’y a plus aucune chance de renverser la situation.

Aberrant. Bon nombre d’observateurs trouvent en effet aberrant la stratégie de l’opposition de remettre en cause les résultats des scrutins, presque trois ans après l’accession au pouvoir du président élu. Alors que tous les états-majors politiques sont déjà en train de se pencher vers les prochaines échéances électorales de 2023, les Gasy Tia Tanindrazana quant à eux stagnent et semblent bloqués sur 2018. C’est certainement la raison pour laquelle Jean Eric Rakotoarisoa évoque une tentative de déstabilisation. Il explique qu’il a été interviewé sur les évènements du 21 avril 2018 et non pas sur les élections présidentielles. Il, c’est l’ancien président de la HCC, qui accuse les membres du GTT-IDF d’avoir déformé son intervention, et appelle ces derniers à cesser cette pratique qui consiste à manipuler l’opinion publique pour semer le trouble au sein de la population. En effet, dans son communiqué, le GTT-IDF dénonce « un régime anticonstitutionnel qui n’a plus de raison d’être et demande ouvertement la destitution du président Andry Rajoelina et affirme que l’actuel homme fort du pays doit être disqualifié d’office de toutes élections ou futures élections ». Ils proposent ainsi la mise en place d’un Comité restreint composé du FFKM, de l’Armée et de l’ancien président Marc Ravalomanana qui, selon eux, « organisera une concertation en vue de trouver une solution rapide pour éviter le chaos ». Une proposition utopique et irréfléchie, selon les observateurs nationaux qui demandent aux membres du GTT-IDF de quitter la France qui semble devenir une base arrière des opposants radicaux au régime Rajoelina, et de rentrer au pays s’ils souhaitent participer pleinement aux affaires politiques de la Nation.

Davis R

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici