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mardi, mai 13, 2025
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Arrêt des heures complémentaires : Le SECES Tana persiste et signe

Dans tous les cas, les étudiants sont toujours les victimes.

Le syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur lance une énième interpellation à l’endroit des autorités compétentes concernant les problématiques de l’enseignement supérieur.

Les membres de la branche tananarivienne du SECES affirment leur volonté de ne plus effectuer d’heures complémentaires. En effet, dans une déclaration effectuée jeudi dernier, ce syndicat a tenu à raffermir leur décision de vouloir seulement se tenir « aux obligations de service » à partir de cette année universitaire 2021-2022. Dans leur démarche, les syndicalistes déplorent un « État mauvais payeur » et revendiquent, dans la foulée, le paiement des arriérés des heures complémentaires des années 2018, 2019 et autres pour les enseignants vacataires et les enseignants permanents. La décision, de ne s’en tenir qu’aux obligations de service uniquement, serait, quant à elle, motivée par « la volonté de ne plus recourir aux grèves pour se faire payer leurs heures complémentaires. Nous sommes fatigués de cette guéguerre avec le gouvernement. Comme il n’arrive jamais à honorer ses responsabilités, les enseignants ont décidé de ne s’en tenir qu’aux obligations requises par les lois et règlements », nous a confié un enseignant-chercheur de l’Université d’Antananarivo.

Danger. Interrogé sur ce que représente une obligation de service, un enseignant-chercheur de faire savoir que « cela représente à peu près 250 heures de cours par an. Mais il conviendrait de noter que le travail d’un enseignant-chercheur ne s’arrête pas là. Il y a les recherches, les encadrements et les examens. Et je ne vous parle pas des heures de préparation des cours ». Allant d’une centaine à un millier d’heures, les heures complémentaires permettraient aux universités publiques du pays de bien fonctionner. « L’État limite les heures de service mais cela n’est pas possible et tenable dans la pratique », rajoute notre source. La limitation des heures aux obligations de service pourrait être « catastrophique » pour l’enseignement supérieur dans la capitale malgache. « De nombreuses classes pourraient être délaissées et des étudiants pourraient ne pas bénéficier d’encadrement. Et cela est grave pour la qualité du cours », a conclu notre source.

José Belalahy

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