
La base de l’armée de l’air à Ivato vivait son quotidien normal ces derniers jours.
« Il n’y a pas de mutinerie à la base 213 » à Ivato, a affirmé, hier, le ministre de la Défense Nationale. Le général Richard Rakotonirina a effectué une descente, hier, vers la fin de la matinée dans ce camp militaire. Ce qui s’est passé dans ce camp anciennement connu sous le nom de « base aéronavale d’Ivato » durant la journée du jeudi 11 novembre « n’a rien d’une mutinerie militaire », a souligné le ministre devant la presse. Le dispositif de sécurité mis en place au niveau du camp « consiste à défendre les armements stratégiques de la base » a-t-il précisé. Aussi, « le tournage d’un film documentaire sur l’Ecole de l’Air », qui s’est déroulé au sein du camp militaire, selon le patron de la base 213, le colonel Hery Fanomezantsoa Rakotomialiarison, a conduit les responsables militaires à interdire l’accès des étrangers dans le camp.
Sous les verrous. Les responsables militaires rejettent alors la thèse d’une mutinerie à la base 213 Ivato. « Les militaires de la base vaquent à leurs préoccupations quotidiennes » selon Richard Rakotonirina. « Il faut éviter les manœuvres visant à semer le trouble dans l’opinion publique » a, en effet, exhorté le ministre de la Défense Nationale. Tout récemment, notamment mercredi dernier, la base 213 était sous les feux des projecteurs après la décision de la justice de mettre sous les verrous, dans le cadre d’une détention préventive, 13 éléments du camp dans le cadre de l’affaire du meurtre du jeune Valimbavaka survenu en juin dernier. Certains officiers et autres sous-officiers de ce camp de l’armée de l’air sont actuellement derrière les barreaux.
Recueillis par Rija R.