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es 12 et 13 novembre à Toliara, le ministre de la Pêche et de l’économie bleue (MPEB) Mahatante Paubert, et le Représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) Boliko Charles Mbuli, ont tenu à assister à l’atelier pour la durabilité de la petite pêche.
Le but de cet atelier est de « créer un environnement propice visant à assurer la durabilité de la pêche à petite échelle », grâce à un financement suédois de coopération et de développement (SIDA) avec l’appui technique de la FAO. L’atelier a réuni neuf régions bien ciblées (Boeny, Diana, Menabe, Atsinanana, Vatovavy, Alaotra Mangoro, Itasy et Androy). Selon la Directeure régionale de la Pêche Androy, « elle incitera les femmes à prendre des initiatives et ne comptera pas sur les hommes qui ne sont pas adroits pour pêcher ». En effet, il vaudrait mieux laisser les travaux ménagers aux hommes. Entre des mains féminines, ce secteur pourrait être un véritable moteur économique et social qui assurerait la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et qui créerait des emplois et des impacts multiplicateurs sur les économies locales, bases de l’existence des communautés locales vivant au bord de l’eau. En fait, Boliko Charles de la FAO ne demande pas mieux que d’aider le MPEB pour la promotion et l’application des directives volontaires visant à l’éradication de la pauvreté. Le Représentant résident compte sur la cinquantaine de représentants des neuf régions pour « partager » leurs connaissances et savoir-faire, et sensibiliser les petits pêcheurs de leurs régions respectives (transformation, conservation et commercialisation). Et c’est dans « l’appropriation de la technique » innovante que les petits pêcheurs pourront s’en sortir.
Avant l’atelier, le MPEB et le Représentant de la FAO se sont rendus dans une communauté de pêcheurs aux alentours de Toliara pour prendre connaissance de leurs préoccupations et de leurs problèmes.
Charles RAZA