Les efforts de bonne gouvernance se poursuivent au sein du ministère de l’Economie et des finances, notamment en matière de contrôle financier où des réformes ont été récemment opérées à travers la mise en place d’un système de contrôle basé sur les risques.
« Les objectifs des activités du Contrôle financier sont de contribuer à la bonne gouvernance, et de lutter contre la corruption et les détournements de deniers
publics » rappelle le ministère de l’Economie et des finances (MEF) dans un article publié dans sa revue Economie et Finances.
Respect des procédures
« À cet effet le Contrôle financier vérifie le respect des procédures par les organismes engageant des dépenses publiques en exigeant la transparence, d’une part, et procède au contrôle a posteriori du service et des activités réalisées pour que les prestations et travaux objets des dépenses publiques aient des impacts positifs sur les citoyens d’autre part ». Afin, justement, de poursuivre l’effort qu’il mène dans le cadre de sa modernisation et de sa réforme, et du renforcement du système existant, le Contrôle financier a sollicité une assistance technique sur la mise en place d’un système de contrôle basé sur les risques. L’Office d’assistance technique (OTA : Office of Technical Assistance) du Département du Trésor des Etats-Unis est le partenaire technique et financier de la mise en place de ce système qui permet à la Direction générale du Contrôle financier de cadrer d’une manière plus précise ses actions et normaliser ses approches. L’objectif général étant d’accroître l’efficacité et l’efficience du contrôle exercé par le contrôle financier que ce soit a priori ou a posteriori.
Résultats positifs
Il s’agit notamment de procéder à l’allègement et à l’optimisation des procédures relatives au contrôle a priori en assurant leur uniformisation et en apportant de l’assistance à la DGCF afin d’identifier les éléments nécessaires à intégrer dans le tableau de bord. Les réformes portent également sur le renforcement du contrôle a posteriori en élargissant le taux de couverture des dépenses contrôlées par rapport aux dépenses mandatées, et en assurant la maîtrise du système axé sur les risques, tant en matière d’échantillonnage qu’en matière de contrôle de la matérialité de la dépense proprement dit. Des résultats palpables ont été enregistrés depuis la mise en place de ces réformes. On peut citer, entre autres, l’élaboration d’un système plus performant de suivi et d’évaluation de l’exécution budgétaire utilisant un tableau de bord ; la conception d’un système de sondage des dépenses intégrant l’approche basée sur les risques pour les missions de contrôle a posteriori ; l’amélioration des manuels de procédures ainsi que des rapports de mission d’audit et de contrôle pour toutes les activités menées par le Contrôle financier.
R.Edmond.