D’Analakely vers Tsaralalàna, tous les marchands sur les trottoirs ont été expulsés par la police communale, hier. Selon les explications, cette décision fait suite aux réclamations des tenants des grands hôtels et les propriétaires de magasins de ces lieux. La campagne a commencé très tôt le matin, et n’a fini que dans l’après-midi. « Elle s’est déroulée d’une façon pacifique », rassure-t-on. «Il faut procéder pas à pas. Mais il faut affirmer que cela ne va pas s’arrêter tant que tous les marchands sur les trottoirs dans la capitale n’obtempèrent pas», confie Joséphine Ramanamihaja, Responsable des marchés au sein de la CUA. En d’autres termes, cela doit signifier qu’une telle campagne ne prendra pas fin tant que toutes les rues de la capitale sont nettoyées. De ce fait, il n’y a pas que les petits commerçants des territoires qui ont été chassés, mais également les petites gargotes qui longeaient l’Avenue de l’Indépendance. « On a surtout fait cela pour des raisons de santé », renchérit Joséphine R. Mais à ce sujet, il y a deux questions: que vont faire ces gens s’ils ne peuvent plus effectuer leurs activités quotidiennes, et y a-t-il déjà un autre endroit prévu pour eux ailleurs ?
Arnaud R.