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vendredi, juillet 4, 2025
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VIH/sida : Le nombre estimé des personnes vivant avec

La directrice exécutive de l’ONUSIDA tire la sonnette d’alarme.

L’inégalité et les pandémies sont au centre des attentions à travers le monde dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida, cette année.

 

A Madagascar le VIH/sida semble progresser, bien que le taux d’incidence reste apparemment faible, en dessous des 1%. En 2019, le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) est estimé par l’ONUSIDA à environ 36 000 à 39 000. Parmi elles, 5 700 connaissent leur statut sérologique dont 5 200 bénéficient d’un traitement antirétroviral. Le traitement est gratuit à Madagascar.

Cette année, outre l’accès aux traitements et la lutte contre la discrimination, la lutte contre les inégalités est au cœur des préoccupations dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida, à travers le thème : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. Mettre fin aux pandémies ». Les inégalités et les pandémies sont alors les deux volets au centre des attentions, cette année. L’ONUSIDA met, en effet, l’accent sur l’éradication urgente des inégalités qui alimentent l’épidémie de sida et d’autres pandémies dans le monde. Le risque de voir le VIH/sida continuer à prendre de l’ampleur, et de voir un enlisement de la pandémie de COVID-19, est bel et bien réel, en l’absence d’actions encore plus efficaces. Ce, dans la mesure où l’on accuse déjà un retard par rapport à l’objectif de mettre fin au sida à l’horizon 2030, alors que la crise de la Covid-19 n’est pas encore près de prendre fin, perturbant entre autres les services de prévention et de traitement du VIH. Le retard par rapport à cette échéance de 2030 s’explique en partie par un déficit en matière d’outils pour vaincre le sida, mais également par les inégalités économiques et sociales, et les inégalités d’ordre juridique, entravant les solutions de prévention et de traitement.

 

Transformations. A moins de 10 ans de l’échéance 2030 pour l’éradication du sida, les progrès satisfaisants pour tous les pays en matière de lutte contre le VIH/sida ne sont pas vraiment au rendez-vous. L’ONUSIDA tire la sonnette d’alarme. « Le sida n’a pas perdu son statut de pandémie, les indicateurs sont au rouge », s’inquiète Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Nous constatons la quasi-disparition des décès dus au sida et des nouvelles infections au VIH dans les pays où les leaders prennent des actions concertées, puisent dans les dernières découvertes scientifiques, apportent des services qui répondent aux besoins de toutes les personnes, protègent les droits humains et défendent un financement adéquat. Mais ce n’est le cas qu’à certains endroits et pour certaines personnes », ajoute-t-elle, faisant sans doute allusion aux situations dans les pays développés et ceux à faible revenu. L’ONUSIDA préconise ainsi des transformations dans plusieurs domaines, notamment le volet juridique, en préconisant la suppression des lois et réglementations discriminantes. Pour Madagascar, le texte le plus souvent cité en matière de protection des PVVIH contre les discriminations, est la loi n°2005-040 du 20 février 2006 sur la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/sida.

La directrice exécutive de l’ONUSIDA souligne, outre l’importance des infrastructures, le caractère essentiel de l’accès équitable à la science. « Nous avons besoin de politiques pour garantir un accès équitable et abordable à la science. Chaque nouvelle technologie doit être mise sans attendre à la disposition de tous ceux qui en ont besoin », a-t-elle déclaré.

Recueillis par Hanitra R.

 

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