Comme l’a annoncé la fausse Une de notre édition d’hier, la propagation du virus est une réalité et aucune région de Madagascar n’est épargnée. La troisième vague n’est pas une vue de l’esprit. La population doit prendre conscience du danger qui la guette. C’est la raison pour laquelle les autorités sanitaires incitent à la vaccination. Le variant Omicron est présent à La Réunion et cette information devrait nous inciter à redoubler de vigilance car les frontières sont perméables. La progression du nombre de contaminations est un signe alarmant et les autorités sanitaires préparent leur stratégie pour la contenir car elle est inéluctable.
Coronavirus : le danger se précise
Les suspensions des vols en provenance des pays d’Afrique australe n’a pas empêché l’entrée du variant Omicron dans les pays qui ont pris cette mesure. Le virus était déjà présent en Belgique et de nouveaux cas se sont révélés dans les autres pays. En France, le nombre de cas positifs est monté en flèche et il atteignait, hier, le chiffre de 40 000, mais il est dû aux variants déjà connus. C’est à La Réunion qu’un voyageur venant du Mozambique a été reconnu porteur du variant Omicron. Les mesures sanitaires ont tout de suite été prises dans l’île sœur. À Madagascar, les autorités sont dans l’expectative. La réouverture des frontières à la fin du mois d’octobre a marqué le début de l’augmentation des cas de contamination. Le plan de lutte contre l’épidémie a été réactivé. La reprise des tests PCR a été effectuée. Elle a permis de montrer que le virus se propage. C’est à Analamanga que les personnes infectées sont les plus nombreuses. Les centres de santé ont rouvert leurs services spécialisés. Les incitations à se vacciner se sont faites plus pressantes de la part des responsables. Pour le moment, 400 000 personnes se sont fait vacciner. C’est insuffisant, mais les candidats commencent à affluer dans les vaccinodromes. Les gens se sont rendus compte de l’existence de l’épée de Damoclès suspendue sur leur tête. La communication commence à faire son effet.
Patrice RABE
